Vice Président du Crif
Je suis persuadé que comme moi, vous étiez très nombreux à vous être installés devant votre téléviseur mercredi 14 septembre au soir, afin de voir le match de football Maccabi Haïfa contre PSG en direct du stade Sammy Ofer. Un match qui a vu la confrontation entre le club parisien aux joueurs dont les noms font rêver des millions de passionnés du ballon rond face à un Petit Poucet de la ligue des champions, le Maccabi, à Haifa. Un match entre un club au budget dont le montant de 700 millions d’euros semble inimaginable, voire à la limite de l’indécence, face au club Israélien dont le budget de 27 millions ne suffirait pas à payer le salaire d’un des joueurs vedettes.
Un match rêvé. Un spectacle attendu. Pour un tel événement, la fête était au rendez-vous. Dans un stade bondé, le public Israélien a répondu présent et dans une ambiance qui ferait rêver nombre de clubs dans le monde, le match s’est ouvert et a fait vibrer tous les supporters. Tant ceux, plus que majoritaires évidemment, venus soutenir Haifa que les plus de 1200 supporters du PSG. Des supporters bien particuliers puisque l’immense majorité d’entre eux venait d’Israël. Des franco-israéliens qui ont gardé l’amour de leur club parisien. Certains ont fait remarquer que rarement le PSG avait été accompagné par autant de supporters portant Kippa. D’autres supporters ceux du Kop parisien, se déplaçant partout pour suivre leur équipe, ont décidé quant à eux de boycotter Israel. Une fois de plus la haine d’Israël a montré son visage, violant la neutralité du sport. Une stigmatisation du club Israélien ignorant même combien ce club de Haifa est le symbole du vivre ensemble, avec ses joueurs de toutes origines et de toutes religions. Une fois encore la haine d’israël a été plus forte et très peu de voix se sont fait entendre pour rappeler cette situation qui dérange les partisans du BDS et autres antisémites. Sur place, l’ambiance était tellement joyeuse, fraternelle et humaine que les commentateurs français, tel que l’ancien champion du monde Emmanuel Petit, ou même l’entraîneur français lui-même Christophe Galtier, ont tous exprimé leur admiration devant le climat exceptionnel qui régnait tant avant le match que pendant le match et après le match. Un match qui nous a fait vibrer, un match qui a montré une belle équipe de Haifa et qui s’est terminé par la victoire attendue du PSG mais avec moins de brio que prévu. Un match qui nous a fait plaisir. Un match qui nous donne envie d’être présent pour le match retour le 25 octobre prochain à Paris.
Une envie donc nous risquons d’être privés car à Paris, la détestation d’Israël fait craindre des débordements. Une haine insupportable qui salit les valeurs sportives. Une haine qui déshonore la France et Paris.
Haifa sera à Paris et défendra ses couleurs mais sans un public qui aurait tant aimé l’accompagner.
Aujourd’hui en France, la fraternité dans les stades est souvent une notion lâchement abandonnée.
La haine dans les stades est aujourd’hui monnaie courante. Ainsi, les images du défilé bras tendus des supporters du Dynamo de Zagreb, club croate, dans les rues de Milan, nous rappelle que les nazillons sont toujours là et qu’avec les antisémites anti Israéliens du BDS, ils font cause commune dans la détestation du Juif et de l’État Juif.
Malgré tous ces sauvages, racistes et antisémites, Israël progresse dans tous les domaines et même dans le sport.
Le 25 octobre nous serons devant nos écrans pour voir ce match qui, j’en suis certain, nous enchantera.
Gil Taïeb
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