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Ses organisateurs, Valérie Spira pour les FFDJF et Shlomo Balsam pour « l’Association des enfants cachés Aloumim », ont décidé de traduire en hébreu les différentes interventions, par égard aux jeunes israéliens de plus en plus présents.
L’ambassadeur de France, Frédéric Journès, avec beaucoup de sensibilité, a rappelé sa découverte de la Shoah à douze ans et son action incessante « pour les vivants ».
Il a dénoncé, la « banalité du mal » en ligne depuis le 7-Octobre, mal qui se révèle mortel et a rappelé les efforts de l’Ambassade, auxquels Jacob Weissmann, peu suspect de complaisance, a rendu hommage en la personne du Consul Général à Tel Aviv, Matthieu Clouvel Gervaiseau.
Shlomo Balsam, tout en marquant la différence avec la Shoah, a montré la continuité du projet génocidaire, depuis le muphti de Jérusalem, protégé d’Hitler, qui avait prévu l’assassinat de tous les Juifs de Palestine dans la vallée de Dothan, si l’Afrika Korps avait été vainqueur, jusqu’au Hamas.
Les élèves des lycées Mikve Israël et Otsar Hatorah ont lu des extraits de lettres d’enfants dont une enfant caché qui a attendu en vain le retour de ses parents et qui note : « à dix ans, j’étais vieille ».
La fin de la cérémonie a été marquée par la lecture du nom de tous les otages et de la prière pour leur libération.