Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Sarah Halimi : ne jamais accepter l'injustice

06 Avril 2021 | 164 vue(s)
Catégorie(s) :
France

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Antisémitisme

Vendredi 9 août 2024, s'est tenue la cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat terroriste de la rue des Rosiers, organisée par le Crif en collaboration avec la Mairie de Paris. La cérémonie s'est tenue devant l'ancien restaurant Jo Goldenberg, au 7 rue des Rosiers. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé dans la lutte contre l'antisémitisme sous toutes ses formes, en dénonçant notamment celle qui se cache derrière la détestation de l'Etat d'Israël.

À l'occasion des 80 ans du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), les membres du Crif ont été reçus à l'Élysée par le Président de la République, Emmanuel Macron, et Madame Brigitte Macron, lundi 18 mars 2024. Le Président du Crif, Yonathan Arfi, a prononcé un discours à cette occasion. 

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Opinion

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J’espère tout d’abord que les fêtes de Pessah se sont bien déroulées pour chacun de vous. Des fêtes bien particulières, pour la deuxième année consécutive, compte-tenu de la situation sanitaire due à ce virus qui à ce jour encore menace et perturbe la vie de millions d’individus à travers la planète.

Mais cette année, bien que les contaminations ne cessent d’augmenter et que le nombre des victimes n’a cessé de croître, une lueur d’espoir commence avec les résultats obtenus grâce à la vaccination. Une vaccination qui montre son efficacité là où elle a été engagée avec force et en nombre suffisant. J’en veux pour preuve les résultats obtenus en Grande-Bretagne, aux États-Unis et évidemment en Israël.

Comment ne pas regarder avec admiration et respect le retour à la Vie qui s’est amorcé dans ces pays qui prenant à la lettre cette « déclaration de guerre » que nous a lancé le COVID-19, ont mis tout en œuvre pour se battre et vaincre.

Souhaitons qu’il en soit de même pour tous les pays qui ont pris un retard considérable dans cette lutte contre ce virus qui tue à plusieurs niveaux. Il tue les êtres, l’économie, et fragilise le moral de nombre de nos concitoyens.

Permettez-moi une parabole avec la fête de Pessah au cours de laquelle nous nous sommes souvenus de notre libération de l’esclavage et par la même de tous les esclavages visibles et invisibles.

Une libération, accompagnée par un envoyé du Ciel, au cours de laquelle nous avons tous accepté les lois qui ont fixé nos droits et nos devoirs. Il est essentiel de raconter cette libération et de ne jamais oublier ses enseignements. Comme celui de ne jamais accepter l’Injustice.

Oui l’injustice, comme celle que subit notre sœur Sarah Halimi (Zal), torturée, violentée et défenestrée il y a quatre ans, le 4 avril 2017, simplement parce qu’elle était Juive.

Une injustice qui fait que quatre ans après, son tortionnaire n’est toujours pas jugé.

Un criminel antisémite jugé irresponsable ?

En ce quatrième anniversaire de son assassinat c’est la justice qui semble irresponsable !

Et nous ne pouvons le supporter. Quatre ans après, nous n’oublierons jamais Sarah Halimi et continuerons notre combat pour que justice soit rendue.

 

Gil Taïeb