Blog du Crif - Quelques classiques à lire au frais, les volets fermés

26 Juin 2020 | 187 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

Pages

Opinion

Pages

Les vacances approchent, les températures élevées ont pointé leur bout de leur nez... Et si on relisait nos classiques au frais, les volets fermés ? Rien de tel pour s’évader le temps d’un été…

 

1 - Illusions perdues de Balzac

Si la taille du livre pourrait en décourager certains, le récit est bien au contraire entraînant. Entre désir de s’échapper vers un milieu social différent et soif de réussite, certaines situations sont pourtant vouées à l’échec, faisant ainsi perdre toutes illusions espérées. Emprunt d’une grande modernité, cet ouvrage du 19ème siècle est ô combien au goût du jour. 

 

2- L’Oeuvre de Zola

Quatorzième volume de la série Les Rougon-Macquart, l’ouvrage nous entraîne dans le monde de l’art et des artistes, à travers le portrait d’un peintre maudit, Claude Lantier, dont le personnage évoque Paul Cézanne, grand ami de Zola.

Plongée dans le monde impitoyable des artistes et de l’art à travers cet ouvrage qui se contemple à la manière d’un tableau. 

 

3 - L’homme qui rit de Victor Hugo  

Si certains ont adoré le film et le personnage du Joker, il est alors indispensable de se plonger dans une lecture qui a inspiré ce personnage cinématographique. Parce que les versions originales n’ont pas de prix, l’homme qui rit de Victor Hugo fascine et intrigue, sans doute également parce qu’il est le dernier roman écrit par Victor Hugo en exil. 

 

4 - Le Premier Homme d’Albert Camus

Retrouvé dans la poche de l’auteur au moment d’un accident de la route qui a causé sa mort, le manuscrit de ce roman est une épreuve originelle d'une très grande qualité, permettant au lecteur de savourer pleinement l'écriture d'Albert Camus.

Ce roman autobiographique inachevé, publié par sa fille en 1994, est une plongée au coeur d’une Algérie fantasmée où se mêlent souvenirs d’enfances et projection ainsi que construction d’un passé vécu enfant et écrit à travers un regard adulte. Dans ce roman, l’auteur y évoque la vie dure, l'école libératrice, la passion de vivre, et dessine une Algérie tendue d'où sont en train de s'effacer les rêves de paix.