Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - La violence qui frappe notre société

27 Novembre 2020 | 90 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Vendredi 9 août 2024, s'est tenue la cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat terroriste de la rue des Rosiers, organisée par le Crif en collaboration avec la Mairie de Paris. La cérémonie s'est tenue devant l'ancien restaurant Jo Goldenberg, au 7 rue des Rosiers. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé dans la lutte contre l'antisémitisme sous toutes ses formes, en dénonçant notamment celle qui se cache derrière la détestation de l'Etat d'Israël.

Mardi 16 juillet 2024, s'est tenue la cérémonie nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites et d'hommage aux Justes de France, commémorant la rafle du Vél d'Hiv organisée par le Crif en collaboration avec le Ministère des Armées. Cette année, à l'approche des Jeux Olympiques, la cérémonie s'est tenue au Mémorial de la Shoah. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé, dans un contexte national et international difficile.

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Actualité

Vendredi 9 août 2024, s'est tenue la cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat terroriste de la rue des Rosiers, organisée par le Crif en collaboration avec la Mairie de Paris. La cérémonie s'est tenue devant l'ancien restaurant Jo Goldenberg, au 7 rue des Rosiers. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé dans la lutte contre l'antisémitisme sous toutes ses formes, en dénonçant notamment celle qui se cache derrière la détestation de l'Etat d'Israël.

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Opinion

Mardi 16 juillet 2024, s'est tenue la cérémonie nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites et d'hommage aux Justes de France, commémorant la rafle du Vél d'Hiv organisée par le Crif en collaboration avec le Ministère des Armées. Cette année, à l'approche des Jeux Olympiques, la cérémonie s'est tenue au Mémorial de la Shoah. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé, dans un contexte national et international difficile.

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Comment ne pas aborder une fois de plus le sujet de la violence qui frappe notre société ?

Depuis quelques années, nous sommes confrontés à un mal qui nous ronge et qui a entraîné non seulement des pertes humaines très souvent dans des conditions dramatiques mais également des traumatismes dont on ne cicatrise pas encore.

Face a cette violence, terroriste islamique ou sociétale, nous essayons de faire bloc et cherchons non seulement une réponse forte mais faisons appel à nos valeurs républicaines qui devraient être notre bouclier face à ces maux qui nous font saigner.

Nous rappelons sans cesse que nous devons faire « un » face à ceux et celles qui n’ont que la haine comme langage.

À chaque drame que nous vivons, nous sommes Charlie, Bataclan, Juifs, Nice, Samuel Paty et aussi Policiers. Je ne peux oublier les applaudissements à l’unisson saluant les forces de l’ordre après les attentats.

Je ne peux oublier combien nous nous sommes accrochés à ceux qui portaient l’uniforme en les prenant pour symboles d’une nation qui résiste. 

Au nom de ces souvenirs et de cette force dont ils sont les symboles, je ne peux me taire face à certaines « brebis galeuses » portant ce même uniforme, qui par leurs agissements salissent non seulement l’uniforme qu’ils portent, mais plus largement crachent aux visages de tous les citoyens qui ont besoin plus que jamais de croire en la force du droit et en sa capacité à les protéger. 

Je refuse de pratiquer l’amalgame et rejette le terme global de « violences policières » mais je crie haut et fort « qu’il y a trop de policiers violents » qui sont des tâches sur le drapeau tricolore.

Certains par le racisme bafouent nos valeurs.

Ce qui s’est passé le 21 novembre dans le 17e arrondissement sur la personne du producteur Michel Zecler est non seulement un scandale qui appelle à des sanctions exemplaires mais le signe qu’il faut chirurgicalement retirer cette tumeur violente et raciste qui gangrène çà et là certains corps de notre police. Les propos et les coups reçus par Michel sont des coups que chacun d’entre nous avons reçus. 

Les fausses déclarations contredites heureusement par les vidéos appellent à une réaction forte, exemplaire et à une condamnation par tous. 

Michel en a le droit, les milliers de policiers qui font leur travail avec abnégation le méritent et nous tous en avons besoin.

 

Gil Taïeb 

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