Blog du Crif - L'Histoire, exactement comme elle l’a vécue

06 Juin 2019 | 13 vue(s)
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France

Vendredi 9 août 2024, s'est tenue la cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat terroriste de la rue des Rosiers, organisée par le Crif en collaboration avec la Mairie de Paris. La cérémonie s'est tenue devant l'ancien restaurant Jo Goldenberg, au 7 rue des Rosiers. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé dans la lutte contre l'antisémitisme sous toutes ses formes, en dénonçant notamment celle qui se cache derrière la détestation de l'Etat d'Israël.

Mardi 16 juillet 2024, s'est tenue la cérémonie nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites et d'hommage aux Justes de France, commémorant la rafle du Vél d'Hiv organisée par le Crif en collaboration avec le Ministère des Armées. Cette année, à l'approche des Jeux Olympiques, la cérémonie s'est tenue au Mémorial de la Shoah. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé, dans un contexte national et international difficile.

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Antisémitisme
Le 10 janvier 2023, Yonathan Arfi, Président du Crif, s'est rendu à la cérémonie en hommage aux victimes de la rafle de Libourne du 10 janvier 1944. Il a prononcé un discours dans la cour de l'école Myriam Errera, arrêtée à Libourne et déportée sans retour à Auschwitz-Birkeneau, en présence notamment de Josette Mélinon, rescapée et cousine de Myriam Errera.  
 
À l'occasion de la fête juive de Hanoucca, découvrez les vœux du Président du Crif, Yonathan Arfi.
 

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

 

"For the union makes us strong" : car l'union nous rend forts, Solidarity forever, Peter Seegers

La 77ème cérémonie du Yizkor organisée par le FARBAND - Union des Sociétés Juives de France s'est déroulée dimanche 2 octobre 2022, à 11h30 au cimetière de Bagneux. 

À l'aube de 5783, découvrez les vœux de Yonathan Arfi pour Roch Hachana. 

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Opinion

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Il y a des moments qui nous happent et nous saisissent de plein fouet. Comme une invitation à pénétrer dans un sinistre passé où le temps semble s’être arrêté voire complètement éteint.

C’est l’effet ressenti lorsque l’on ouvre le livre de Ginette Kolinka : Retour à Birkenau. Ce retour justement, je l’ai vécu en sa compagnie lors d’un voyage commémoratif. Les mots du livre ont ainsi fait échos à ses paroles lors de ce trajet. Cette résonance presque cacophonique, a prit alors une autre tournure, où le récit personnel qu’elle me confiait d’une manière intime presque filiale lors de ce retour à Birkenau, devenait plus universel suite à l’écriture et à la lecture de l’ouvrage.

Tout le monde pouvait alors entendre et connaître l’histoire de Ginette Kolinka, rescapée des camps de concentration et d’extermination.

Si le livre démarre presque In Mediares dans l’enfer du camp de Birkenau, c’est cette violence du récit qui frappe où la cruauté des images se mêle au cru des mots. Ginette Kolinka ne passe pas par quatre chemins, lorsqu’elle raconte, elle ne prend pas de pincettes et ne fait pas de manière, puisque l’histoire, elle l’écrit exactement comme elle l’a vécue afin que chaque personne puisse se rendre compte de l’atrocité et de l'abomination des camps. C’est cette écriture si singulière, qui fait de son ouvrage, un livre poignant et bouleversant. Ginette, elle écrit comme elle parle. Ses petites tournures de phrases parfois qui s’apparentent et se rapprochent plus de l’oralité que de l’écrit, permettent ainsi d’exprimer de s’imaginer véritablement par des images fortes, ces épisodes terrifiants.

La deuxième partie du livre, s'intéresse quant à elle à ce retour des camps. Que se passe t-il après, comment survivre après un tel drame ? C’est cette partie qui semble la plus attachante et la plus complexe. Comment la vie peut-elle exister lorsque l’on a côtoyé pendant des années la mort ? Peut-on encore distinguer le bien du mal, la vie de la mort après avoir vécu de telles souffrances ? C’est ce que Ginette Kolinka tente de nous traduire avec ses mots.

Plus qu’une brève de vie, un fait divers ou un récit personnel, cet ouvrage est plus que nécessaire puisqu’il s’agit véritablement de l’histoire de l’Humanité. Comme un cri du coeur, Ginette Kolinka semble vouloir nous faire passer un message, probablement celui qu’il est désormais de notre responsabilité de devenir les témoins des témoins.

Charlotte Lelouch

 

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