À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le collectif « Nous vivrons » a participé, vendredi 8 mars 2024, à la grève féministe et répondu à l’appel des organisatrices de la marche à Paris. Très rapidement le cortège mené par le collectif pour porter la voix des victimes israéliennes des massacres du 7 octobre et des otages encore retenus dans la bande de Gaza, a du être exfiltré par les forces de l’ordre.
Le cortège a été encerclé et a reçu « des insultes de partisans de la cause pro-palestinienne puis des jets de projectiles » comme l’a indiqué Laurent Nuñez, préfet de police de Paris.
La députée de Paris Caroline Yadan (Renaissance) a porté une proposition de loi qui renforce des sanctions pénales contre les actes antisémites et racistes. Ce texte a été très récemment adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, sans les voix de La France Insoumise (LFI), ni celles du Rassemblement national (RN). Avocate et juriste, cette parlementaire répond à nos questions et précise les importantes avancées de ce texte de loi qui doit permettre notamment à la justice de pouvoir ordonner des peines d’emprisonnement à l’encontre des auteurs de propos haineux, antisémites et racistes. La députée souligne par ailleurs l’infamie que constitue à ses yeux la présence sur la liste LFI des européennes de Rima Hassan, soutien du Hamas : « les Frères Musulmans et les organisations islamistes ont trouvé leur cheval de Troie dans la Mélenchonie », lance-t-elle.
Le Crif Auvergne Rhône-Alpes (ARA) soutient l'initiative courageuse de plusieurs dizaines de bénévoles, dont certains font partie du comité directeur, mobilisés depuis plusieurs semaines en faveur de la libération des otages détenus par le Hamas, depuis cinq mois.
Mercredi 6 mars, les députés ont adopté à l'Assemblée nationale la proposition de loi déposée par Mathieu Lefèvre et Caroline Yadan visant à renforcer la réponse pénale contre les infractions à caractère raciste ou antisémite.