Un an après les attaques du 7 Octobre et alors que le nombre d’actes antisémites n’a cessé d’augmenter, les sénateurs ont annoncé le dépôt de deux propositions de loi destinées à améliorer la lutte contre l’antisémitisme.
Lundi 7 octobre 2024, place Bellecour, ils étaient nombreux. Environ 2 500 personnes étaient réunies pour dire « NON » à l’oubli. Pour rappeler qu’il y a un an, à cette même date, 1 200 vies ont été brutalement arrachées lors des attaques terroristes du Hamas en Israël. Une foule déterminée, sous le signe du recueillement, mais aussi, il faut le dire, de l’alarme.
Président du groupe Les Démocrates (Modem) de l’Assemblée nationale et ancien Ministre, Marc Fesneau nous déclare dans cet entretien qu’au-delà du « traumatisme » que le 7 Octobre 2023 a provoqué et du fracas tragique de la guerre qui a suivi, il est essentiel de tracer les perspectives du « jour d’après ». Tout en soulignant qu’Israël a « bien sûr le droit de se défendre » contre les attaques [du Hamas, du Hezbollah, de l’Iran] contre son territoire et sa population, il considère que l’État hébreu doit assurer « sa sécurité et une paix durable avec son voisinage ». Des relations respectueuses de chacun, précise-t-il, doivent être conçues avec les populations palestiniennes qui, loin des organisations terroristes, veulent des relations pacifiques. En réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet, il déclare notamment ceci : « Israël va gagner cette guerre à la fin, sa supériorité militaire et technologique est claire. La question est de savoir comment, avec Israël et d’autres acteurs, tracer une perspective pouvant aboutir à une paix durable. Et comment l’on fait respecter les décisions des organisations multilatérales ».