Le 7 Octobre 2023, des terroristes du Hamas ont envahi le territoire israélien, par la terre, par les airs et par la mer. 1 191 personnes ont été lâchement assassinées, torturées et violées. Plus de 4 800 personnes ont été blessées et 251 personnes ont été prises en otage par les terroristes du Hamas et emmenées dans la bande de Gaza. Un an après, le Crif rend hommage à toutes les victimes, et apporte tout son soutien aux blessés et aux otages encore retenus dans la bande de Gaza.
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L’ancien Premier ministre Manuel Valls s’exprime ici sur les événements qui secouent le Proche-Orient et, plus particulièrement, le conflit qui oppose Israël et le Hezbollah au Liban. Après le 7 Octobre, dans sa « défense existentielle », nous déclare-t-il, la réponse de l’État d’Israël « a été d’en finir avec le Hamas et ses complices » et, après les attaques répétées du Hezbollah tout au long de l’année, après les tentatives de négociations internationales qui ont échoué, « Israël ne pouvait pas ne pas répliquer » : « Israël avait l’obligation, et même le devoir, de frapper très fort le Hezbollah ».
Pour Manuel Valls, qui s'exprimait juste avant l'attaque de l'Iran contre Israël, « tout le monde n’a pas encore réalisé en France et en Europe que la grille de lecture des événements a profondément changé depuis le 7 Octobre ». « Aucun accord ne semble être possible avec des forces qui veulent et proclament la destruction de l’État d’Israël », insiste-t-il en réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet. Pour autant, après le temps d’une « inévitable » confrontation militaire, l’ancien Premier ministre « espère que nous arriverons à une situation de cessez-le-feu au sud du Liban mais cela ne peut se faire que sur des bases claires ». Quant à la situation en France, Manuel Valls se dit « plutôt pessimiste » concernant les menaces terroristes et « les attaques que nous pouvons subir en France » : il estime qu’« une partie de nos défenses immunitaires ont faibli, à cause des ravages de l’islamisme dans le monde musulman et dans une partie de la gauche ». Il condamne « la très lourde responsabilité » de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise. Entretien.