Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Ma mère, par Daniel Cohen

16 Juillet 2024 | 128 vue(s)
Catégorie(s) :
France

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Ma mère, par Daniel Cohen (*)

 

Juif originaire du Sahara, Daniel Cohen est éditeur et écrivain. S’il y a une chose qu’on ne saurait dénier à son sujet, c’est la beauté de son écriture qui témoigne d’un amour infini de la langue française. Par contre, on peut se montrer réservé quant au choix du thème de son dernier livre : la maladie, le cancer, la mort. Il faut véritablement s’accrocher pour lire ces pages superbement écrites, certes, mais qui sont difficiles à supporter.

Sa mère, atteinte d’un cancer, se meurt. Le récit nous conduit d’hôpital en hôpital, en France (Laennec, Necker, Avicennes, Villejuif…) et en Israël (Soroka dans le Néguev), en passant par le domicile familial, rue des Envierges, du côté de Belleville. Au gré du bon vouloir des métastases qui prennent un malin plaisir à jouer au chat et à la souris, se développant un jour pour disparaître peu après, la lente agonie de la malade qui, parfois, souhaite l’euthanasie, est minutieusement décrite. On va de perfusions en pose de drains et en administration de corticoïdes ou de morphine et de vomissements en diarrhées. La température, elle, connaît des hauts et des bas.

« Ma mère mourrait bientôt. Seuls les cancéreux pourront rapporter les brutalités auxquelles ils sont soumis – dans la tentative d’extirper leur tumeur – et au cœur de quelle solitude la science les enferme ; le fer du chirurgien, le rayon du radiothérapeute, la chimie du cancérologue… ». Finalement, la mère s’avère être une surmère, une transmère voire une saturmère !

Le narrateur, qui n’est pas très pratiquant, mais néanmoins sensible à la Question Juive et à la tragédie de la Shoah, se force, le vendredi soir, de réciter le kiddoush du chabbat avec la bénédiction sur le vin. Il va même jusqu’à jeûner le jour du Yom Kippour pour compenser le fait que sa mère, elle, ne peut le faire dans son état. Et, le jour de l’enterrement, à retrouver les paroles ancestrales du kaddish : Ytgadal véyitkaddache chémèh raba.

Une anecdote : au fil des pages, l’auteur semble subjugué par la végétation en évoquant régulièrement les arbres qu’il croise : paulownias, platanes, prunus, cerisiers du Japon, lauriers-roses, citronniers, palmiers, yuccas, cyprès et autres pixers.

Pas facile à lire, donc, mais original.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Orizons, février 2024, 192 pages, 20 €.

 

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