Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Ma mère, par Daniel Cohen

16 Juillet 2024 | 128 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

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#BlogDuCrif - Devoir de mémoire
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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par Nicolas Bedos

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

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Ma mère, par Daniel Cohen (*)

 

Juif originaire du Sahara, Daniel Cohen est éditeur et écrivain. S’il y a une chose qu’on ne saurait dénier à son sujet, c’est la beauté de son écriture qui témoigne d’un amour infini de la langue française. Par contre, on peut se montrer réservé quant au choix du thème de son dernier livre : la maladie, le cancer, la mort. Il faut véritablement s’accrocher pour lire ces pages superbement écrites, certes, mais qui sont difficiles à supporter.

Sa mère, atteinte d’un cancer, se meurt. Le récit nous conduit d’hôpital en hôpital, en France (Laennec, Necker, Avicennes, Villejuif…) et en Israël (Soroka dans le Néguev), en passant par le domicile familial, rue des Envierges, du côté de Belleville. Au gré du bon vouloir des métastases qui prennent un malin plaisir à jouer au chat et à la souris, se développant un jour pour disparaître peu après, la lente agonie de la malade qui, parfois, souhaite l’euthanasie, est minutieusement décrite. On va de perfusions en pose de drains et en administration de corticoïdes ou de morphine et de vomissements en diarrhées. La température, elle, connaît des hauts et des bas.

« Ma mère mourrait bientôt. Seuls les cancéreux pourront rapporter les brutalités auxquelles ils sont soumis – dans la tentative d’extirper leur tumeur – et au cœur de quelle solitude la science les enferme ; le fer du chirurgien, le rayon du radiothérapeute, la chimie du cancérologue… ». Finalement, la mère s’avère être une surmère, une transmère voire une saturmère !

Le narrateur, qui n’est pas très pratiquant, mais néanmoins sensible à la Question Juive et à la tragédie de la Shoah, se force, le vendredi soir, de réciter le kiddoush du chabbat avec la bénédiction sur le vin. Il va même jusqu’à jeûner le jour du Yom Kippour pour compenser le fait que sa mère, elle, ne peut le faire dans son état. Et, le jour de l’enterrement, à retrouver les paroles ancestrales du kaddish : Ytgadal véyitkaddache chémèh raba.

Une anecdote : au fil des pages, l’auteur semble subjugué par la végétation en évoquant régulièrement les arbres qu’il croise : paulownias, platanes, prunus, cerisiers du Japon, lauriers-roses, citronniers, palmiers, yuccas, cyprès et autres pixers.

Pas facile à lire, donc, mais original.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Orizons, février 2024, 192 pages, 20 €.

 

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