Blog du Crif - L’humour juif pour les nuls

02 July 2018 | 1000 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Francis Kalifat a bien connu Robert Castel, durant les dernières années de sa vie. Ce fut une très belle rencontre, il garde en mémoire de beaux souvenirs. Francis Kalifat était présent à son enterrement. 

Pages

Actualité

Pages

Opinion
Le 10 janvier 2023, Yonathan Arfi, Président du Crif, s'est rendu à la cérémonie en hommage aux victimes de la rafle de Libourne du 10 janvier 1944. Il a prononcé un discours dans la cour de l'école Myriam Errera, arrêtée à Libourne et déportée sans retour à Auschwitz-Birkeneau, en présence notamment de Josette Mélinon, rescapée et cousine de Myriam Errera.  
 
À l'occasion de la fête juive de Hanoucca, découvrez les vœux du Président du Crif, Yonathan Arfi.
 

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

Pages

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

Il est difficile – si ce n’est impossible – de définir précisément ce qu’est l’humour juif. Chacun en a sa propre vision, et surtout, aucune définition ne pourrait être réellement exhaustive tant le sujet est complexe par sa grandeur.

L’humour juif. Ou l’art de l’autodérision.

On entend par humour la distinction entre ce qui est drôle de ce qui ne l’est pas. C’est par cette distinction que l’humour juif se différencie. Car il n’a pas nécessairement vocation à faire rire. Il est en réalité une véritable philosophie à lui seul. Encore faut-il adhérer (et surtout comprendre) au second degré. Mais il faut avouer que lorsqu’on y adhère, on ressent ce petit sentiment d’appartenance à un groupe*.

Certains qualifieront l’humour juif de défensif, d’autres d’« antidote à la rancœur » ou encore de « révolte supérieure de l'esprit ».

En travaillant sur les stéréotypes juifs ou l’attitude des non-juifs envers eux à travers les époques, l’humour juif a en tout cas l’honneur et le mérite d’être universel. Et surtout, il a cette capacité de considérer les réalités qui l’entourent.

J’ai le sentiment que l’humour juif se caractérise peu à peu comme un véritable état d’esprit voire un courant de pensée. Quand il est utilisé à bon escient et à juste dose, il parvient à couvrir l’être juif dans toute sa complexité et sa singularité.

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

*La pyramide des besoins selon Maslow

Par Johana Tuil

Nous diffusons des cookies afin d'analyser le trafic sur ce site. Les informations concernant l'utilisation que vous faites de notre site nous sont transmises dans cette optique.En savoir plusOK