Blog du Crif/Jérusalem - Jérusalem, je t'aime

11 May 2018 | 303 vue(s)
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Israël

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Adepte dynamique du dialogue judéo-chrétien, Marie Vidal s’est fait connaître du grand public dans les années 90 avec la publication de deux ouvrages de référence : Un Juif nommé Jésus (1) et Le Juif Jésus et le Shabbat (2). 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Pour #Jerusalem partagez & faites entendre l’Histoire !

Itinéraire de Paris à Jérusalem est un récit de voyage de François-René de Chateaubriand publié en 1811. Il relate un voyage effectué de juillet 1806 à juin 1807.
Il est divisé en sept parties : la 5eme est  consacrée à Jérusalem

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

« Tous les chrétiens ont des racines juives », rappelle le pape François

Ces chrétiens que nous aimons
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21 April 2015
Catégorie : Religion

Après des siècles de mépris, de haine, d’incompréhension et de méfiance, chrétiens et juifs espérons construire ensemble des parcelles d’Humanité.

Je suis chrétien aussi
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20 April 2015
Catégorie : Religion

Voici comme une terrible litanie, presque quotidienne, le sort qui est réservé aux chrétiens dans certaines parties du monde.

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La religion ressemble aux mouvements d’une jupe longue plissée, que le vent fait bouger dans de lents mouvements.

La religion a l’odeur de vêtements propres et d’un parfum sucré, que l’on sent parfaitement quand les femmes passent à reculons près de nous, s’éloignant du Mur de toutes les prières.

La religion a le goût d’une gorgée de vin rouge le vendredi soir.

La religion a le bruit du tissus qui recouvre le pain tressé et qui s’envole d’un mouvement rapide.

La religion a la douceur de la main qui traverse la page d’un livre de prières et la rigueur des mouvements de balancement de ceux qui le lisent.

La religion a l’espace d’une ville toute entière.

Jérusalem. Une ville millénaire, qui a vu passer les pèlerins les plus pieux et les visiteurs les plus laïcs. D’aucun citeront Lourdes, La Mecque ou Bethléem, pour moi Jérusalem est la ville de toutes les religions et de tous leurs Dieux.

A peine les pieds posés sur le sol de Jérusalem, le visiteur peut saisir qu’il n’en sortira pas vraiment indemne. Quelque chose se passe. C’est dans ce regard échangé avec cette jeune mère de famille, vêtue de lourds vêtements noirs, de collants d’une épaisseur encore jamais vue et d’une perruque presque jaune et trop bien peignée. 

C’est aussi dans le mouvement de secousse du tramway et du bruit de la machine pour valider son ticket.

C’est enfin dans ces rues, encadrées d’immeubles tout en pierres de Jérusalem, dans lesquelles on a plus que jamais les pieds sur terre.

Il y a ces jeunes soldats, qui circulent dans la ville, leurs armes collées contre leurs maigres flancs. Il y a cette police à moto, qui roule à toute allure sur la rue principale, sur laquelle circule normalement le tramway. A deux sur leur engin, on ne distingue qu’une ombre qui fuit dans la nuit et que seules les lumières mécaniques permettent de repérer.

La Ville Sainte a l’image d’un nuage de fumée et d’effluves de vin rouge. De corps qui dansent sur une musique électrique. De visages sereins et d’œils clos qui laissent à l’âme le loisir de s’évader le temps d’une chanson.

On se croise et on se frôle à Jérusalem. Bras contre bras, on se bat pour choisir ses pitot au Shouk et cœur contre cœur, on s’enlace dans les petites rues sombres du centre.

Jérusalem est un sentiment qui engage quiconque le connaîtra. Jérusalem prend au cœur et aux tripes.

Il faut être prêt pour connaître et reconnaître Jérusalem. Elle ne rend pas la tache aisée, imposant son rythme rapide et l’apparente froideur de ceux qui la compose.

Mais, au milieu de ce que vous pourrez et ne pourrez pas voir, soyez certains que tout ce que vous lui donnerez, Jérusalem saura vous le rendre.