Tribune

Tribune
|
Publié le 28 Novembre 2014

Devoir de mémoire, une illusion ?

Par Luc Ferry, Philosophe et ancien Ministre de l'Education nationale, publié dans le Figaro le 27 novembre 2014

Beau débat sur le thème de l’éducation civique et morale, dimanche dernier, à l’invitation du CRIF, avec mon ami Haïm Korsia, le nouveau Grand Rabbin de France. La salle est comble et je sais que je vais susciter des réactions en critiquant le sacro-saint « devoir de mémoire », une des vaches sacrées de l’époque.

Tribune
|
Publié le 28 Novembre 2014

Refuser la résolution sur la reconnaissance de l'Etat palestinien

Par Aurore Bergé, Yaël Mellul, publié dans le Figaro, le 27 novembre 2014

Le terrible attentat du 18 novembre 2014 dans une synagogue de Jérusalem est venu nous rappeler la menace constante sous laquelle vit Israël: celle du terrorisme. Revendiquée par le Front populaire de Libération de la Palestine (FPLP), cette attaque a été immédiatement saluée par le Jihad islamique et le Hamas. A ceux qui l'auraient trop vite oublié, soit par ignorance manifeste, aveuglement ou, pire, prosélytisme, voilà donc ce qu'est le Hamas: une organisation terroriste dont le projet n'a jamais été l'émergence d'un État Palestinien, mais bien la destruction d'Israël.

Tribune
|
Publié le 28 Novembre 2014

La face noire du Web

Par Roger Pol-Droit, Philosophe, publié dans les Echos le 30 mai 2012

Mille fois par jour, Internet est tour à tour encensé, glosé, scruté, expertisé sous toutes les coutures. Mais il est rare de voir souligner ses zones d'ombre, sa face noire : diffusion massive des haines, du mépris, des incitations à la violence. Pourtant, depuis dix ans, dans le registre de la haine ordinaire, tout a changé.

Tribune
|
Publié le 28 Novembre 2014

Antisémitisme sur Internet : que font les juges ?

Par Fabrice Perbost, Avocat, publié sur le JDN le 11 juin 2014

Les propos antisémites tenus le 6 juin 2014 par Jean-Marie Le Pen dans une vidéo diffusée sur le site du Front National sont l’occasion de faire un point sur le traitement qui est fait par les juges français de la parole antisémite sur Internet.

L’humour, ce grand absent

Évacuons tout de suite la question de l’humour et de la liberté d’expression. Il en a été beaucoup question lors de la récente affaire Dieudonné qui n’avait pas pour cadre Internet, mais qui avait été fortement relayée dans tous les médias. Force est de constater que l’humour en était absent et les propos tenus clairement antisémites et négationnistes [1].

Tribune
|
Publié le 28 Novembre 2014

Le gouvernement juge "efficaces" les lois actuelles contre le racisme sur Internet

Publié sur Numerama le 29 aout 2014

Le Ministère de la Justice considère que les outils juridiques contenus dans la législation française sont efficaces pour lutter contre le racisme et tout autre type de contenu appelant à la haine de l'autre. Mais des déclarations récentes montrent que ces moyens ne sont pas toujours considérés comme suffisants aux yeux de la classe politique.

Tribune
|
Publié le 28 Novembre 2014

Au musée des horreurs: YouTube"

Par Marc Knobel, Historien, Directeur des Études du CRIF, membre du conseil éditorial de la Revue Civique, publié dans le Huffington Post le 18 juin 2014

Et d'un clic nous voici devant la homepage du puissant portail vidéo américain, YouTube. Nous surfons et quelle n'est pas notre écœurement de découvrir de nombreuses séquences vidéos et de la "musique" de plusieurs groupes français, proches des skins ou des néonazis. Citons, entre autres, Légion 88 (groupe mythique de la musique skin française), Kontingent 88 (Au service de nos ancêtres. Le péril rouge ne passera pas), État d'urgence (Skinheads Oi!), Panzerjager (Le sang doit couler, ou Ni synagogue, ni mosquée...); Arianhord (Jeune Française) et le groupe Bunker 84.

Tribune
|
Publié le 28 Novembre 2014

Racisme sur Internet: comment expliquer cette poussée de fièvre?

Par Cécile Casciano et Adrien Sénécat, publié dans l’Express le 6 novembre 2013

Christiane Taubira comparée à un singe, amalgames sur les Roms, islamophobie... Dopée par l'actualité, la xénophobie s'exprime sans tabou sur le Web, reflet d'une société malade.

Des "inhibitions qui disparaissent". Christiane Taubira est catégorique: les attaques dont elle a été victime ces dernières semaines interpellent sur la montée du racisme, affirme-t-elle à Libération ce mercredi. Le Web est devenu le premier terreau d'expression de ces propos. Anne-Sophie Leclere, candidate FN pour les municipales, a ainsi été suspendue le 18 octobre dernier par son parti. La raison? Elle avait comparé la Ministre de la Justice à un singe... sur Facebook, forcément. 

Tribune
|
Publié le 28 Novembre 2014

Les lois et l'Internet en France et ailleurs

Par Marc Knobel, Historien, Directeur des Études du CRIF, membre du conseil éditorial de la Revue Civique

La France dispose depuis longtemps d’une législation particulièrement avancée. La protection contre toutes les formes de discrimination a été inscrite dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

Tribune
|
Publié le 28 Novembre 2014

Haines numériques

Par Thierry Berthier, Maître de conférences en mathématiques, Chaire de Cyberdéfense Saint-Cyr Sogeti Thales

1 - Antisémitisme et cyberespace

L'antisémitisme s'exporte aujourd'hui si facilement sur les espaces numériques qu'il devient urgent de mettre en place une modération algorithmique globale adaptée à cette forme de haine ordinaire et gratuite. Lorsqu'un article est publié sur un site d'information et qu'il y est question d’Israël, on peut être assuré que, presque immédiatement, certains commentaires relèveront de l'antisémitisme réflexe, chronique et décomplexé. Ces commentaires deviendront même prépondérants quand ils interviendront en réponse à ceux qui dénoncent leur caractère antisémite.

Tribune
|
Publié le 28 Novembre 2014

Myriam Quéméner : pour un renforcement de la politique pénale en matière de lutte contre le racisme et l’antisémitisme"

 

Publié dans la Revue Civique

Myriam Quéméner est Avocat général près la Cour d’appel de Versailles, membre de la Commission parlementaire sur le numérique:

Le racisme et l’antisémitisme ont pris une tournure des plus préoccupante depuis qu’ils se diffusent à jet continu par le biais d’Internet. Avec ce moyen de communication extraordinaire qu’il convient de ne pas diaboliser, force est de constater qu’il peut faciliter le passage à l’acte et complexifier les enquêtes de par son fonctionnement mondial qui défie toutes  les frontières (1).

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Dov Maimon rend hommage à l’Ambassadeur Jacques Huntzinger, défenseur du dialogue entre Chrétiens, Juifs et Musulmans

|
06 Février 2008
Question : Vous étiez ces derniers jours à Alexandrie, pour participer aux ateliers interculturels. De quoi s’agit-il ?

Le jour où Théo Klein a invité le Président au dîner du CRIF

|
31 Janvier 2008
« Je suis né dans le chaudron, je m’y sens bien ; je n’en suis pas sorti, et je me suis toujours senti juif » a déclaré Théo Klein à la newsletter du CRIF.

Yves Ternon* : «Au cours du génocide rwandais aucune distinction n‘a été faite par les tueurs entre hommes et femmes et adultes ou enfants»

|
28 Janvier 2008
Question : Yves Ternon vous êtes historien des génocides et membre de la commission d’enquête sur le rôle de la France au Rwanda. Vous avez notamment publié L’Etat criminel. Les génocides du 20e siècle (Seuil, 1995) et Guerres et Génocides au 20e siècle (Odile Jacob, 2007). Vous participez au premier rendez-vous des Entretiens de Bordeaux organisé par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine et le Centre Yavné, sur « Les enfants de la guerre. Réparer l’irréparable ? ». Avant toute chose, pourriez-vous nous rappeler très brièvement ce qu’a été le génocide rwandais ?

Nathalie Zajde* : «La majeure partie des travaux sur les victimes de la Shoah et leurs descendants ne mentionnent pas leur identité. Comme si le fait d’être Juif était un artifice, et n’avait aucune influence…»

|
28 Janvier 2008
Question : Nathalie Zajde, vous êtes Maître de conférences de Psychologie Clinique et pathologique à l'Université de Paris 8 et vous participez au premier rendez-vous des Entretiens de Bordeaux organisé le 31 janvier 2008, à Bordeaux, par le Conseil représentatif des Institutions juives de France (CRIF Sud-Ouest Aquitaine) et le Centre Yavné, sur « Les enfants de la guerre. Réparer l’irréparable ? ». En 1991, vous avez fait dans l'UFR de psychologie de l'Université de Paris 8 Saint-Denis, des groupes de paroles d'enfants de survivants de la Shoah. De quoi s’agissait-il ? Et pourquoi un groupe d'ethnopsychiatrie pour les enfants de survivants de la Shoah?

Tobie Nathan* : «Les enfants soldats, à mes yeux, sont des actions de guerre en eux-mêmes»

|
23 Janvier 2008
Question : Vous êtes Conseiller de Coopération et d'Action Culturelle près l'Ambassade de France en Israël depuis le 1er septembre 2004. Vous devriez participer au premier rendez-vous des Entretiens de Bordeaux organisé par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine et le Centre Yavné, sur « Les enfants de la guerre. Réparer l’irréparable ? ». Dans de très belle pages de la revue de psychanalyse, Filigrane, à l’automne 2007, (« Une clinique de l’étranger », entretien avec Cécile Marotte), vous racontez des moments de votre enfance. Vous êtes né en Égypte d'une famille juive égyptienne. Je retiens ce fort beau passage : « Et donc lorsque les vieux vieillissent... comment on les enterre, où sont les cimetières, où sont les endroits où l'on pourra retrouver la succession des morts, suivre l’évolution des choses et des gens depuis les temps. En vérité, dans le pays d'exil, tout cela est tellement impossible que cela devient une tragédie silencieuse. Ce que l’on constate, c’est une adaptation de surface durant les premières années. Mais bientôt, ça bascule et la vie devient problématique. Et puis un jour, il est nécessaire de rattraper… C’est un peu comme cela qu’a été mon exil. Je l'ai vécu en France, je l'ai vécu de manière très intense. Au début, entre neuf ans et 18 ans, j'étais un môme parfaitement adapté... J'apprenais très bien à l'école, tout allait très bien d’ailleurs… et c'est à 18 ans quand arrive l’âge où l’on devient soi-même... » Vous expliquez par la suite que vous cherchiez un chemin pour faire quelque chose de votre vie, « mais sans perdre le fond.» En 1969, vous rencontrez le psychanalyste et l’anthropologue franco-américain d'origine juive Georges Devereux Expliquez-nous…

Hervé Rehby* : «L’exemple des Justes donne à réfléchir sur le principe de responsabilité, sur le rapport à l’Autre»

|
22 Janvier 2008
Question : Hervé Rehby, vous êtes le directeur éditorial de la brochure de 64 pages (que nous reproduisons ci-après en format PDF) : « Connus ou inconnus mais Justes », publiée par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine. Pourquoi convient-il d’enseigner, d’écrire ou d’honorer les Justes parmi les Nations d’Aquitaine ou d’ailleurs ?

Pages