Deux ans après son entrée en fonction, le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, livre sa vision de l'année 2011. Il nous éclaire sur les réponses que la religion juive peut apporter aux défis posés par notre société et porte un regard pragmatique sur la situation en Israël.
« Nous pensons que les réactions àlapublicationdecelivresonttrèsanormales », a déclaré MarcKnobel, chercheursur l'antisémitismeauCRIF, au Jerusalem Postlundi 3 janvier 2010, concernant le dernier ouvrage du très en vogue Stéphane Hesse.«Il y a une sortedeculteautour deHessel, « imagedel'humanitépured'un hommeenfin deviequiveut proclamerson crédo » », alors qu’« Hesselignorele terrorismeislamisteetles attaquespalestiniennes contre des civils israéliens », et plus que cela, « il semble les excuse en disant que certainesétaient justifiéesen raison del'occupationisraéliennede laCisjordanie », a expliqué le chercheur. «J’aimeraile voircondamner lesattentatsà Bagdadet au Caire», a encore déclaréKnobel.
On n’en parle certainement pas assez et pourtant c’est la réalité : malgré les richesses dont ils disposent, de nombreux pays développés laissent de côté les enfants issus de milieux défavorisés. Dans sa neuvième édition, le rapport Innocenti, effectué chaque année par le centre italien de recherche sur l’enfance du même nom, fait le classement des 24 pays les plus riches du monde, en fonction de l’égalité qu’il y a, ou non, entre les enfants vivant sur leur territoire.
Signe de radicalisation ou esbroufe? Le régime iranien entend éradiquer toute influence occidentale dans ses cursus scolaires et universitaires. «Les universités refusent d’admettre de nouveaux étudiants dans 14 branches des sciences humaines (droit, sociologie, économie, psychologie, études de genre, etc.), relève Mehdi Khalaji, ancien séminariste de la ville sainte de Qom et chercheur au Washington Institute for Near East Policy. Elles attendent que les manuels d’enseignement soient remplacés.» Selon le Washington Post, des dizaines de professeurs ont déjà été licenciés, car ils refusaient ce processus d’islamisation du système d’éducation de l’école primaire à l’université. Pour eux, parler de psychologie ou de sociologie purement islamique est un non-sens.