La majorité des données qui figurent dans le neuvième bilan Innocenti met en garde sur le fait que les plus lourdes conséquences d’un revers économique ont tendance à s’abattre sur les familles les plus fragiles, et en particulier sur leurs enfants. « Dans les périodes difficiles, les enfants les plus pauvres devraient être les premiers à bénéficier d’une protection, non les derniers à être pris en considération ».Le bilan se termine sur une note positive. D’après Gordon Alexander, le directeur du centre Innocenti, à Florence (Italie), tous les pays de l’OCDE sont capables de réduire la pauvreté des enfants vivant sur leur sol. « Le fait que des pays font mieux que d’autres montre que le modèle de l’inégalité peut être brisé et que lorsque que le processus d’exclusion est identifié tôt, on peut prévenir la chute. »
Article publié sur unicef.fr, mardi 4 janvier 2011
Photo : D.R.