Electoral rime pauvrement avec doctoral et les campagnes présidentielles ne sont pas propices aux nuances académiques. Comme Jean Christophe Cambadélis l’écrit dans son blog : « la période n’est pas pour les chochottes ». Et nous devons nous attendre à ce que dans la fièvre du combat partisan les allusions, les approximations, les insinuations, les déformations et les accusations fleurissent de toutes parts de l’échiquier politique. C’est, finalement la règle de ce jeu de séduction et de diabolisation qu’est la quête aux électeurs, et l’âpreté de la controverse ne contrevient pas, bien au contraire, aux exigences de la démocratie. La France n’est pas le pays où ces joutes verbales sont le plus virulentes et Israël et les Etats Unis, sont assez bien placés dans ce domaine. Dans ce dernier pays, on vient d’entendre une candidate républicaine suggérer que le gouvernement Obama pourrait par sa politique avoir provoqué la colère divine, c’est-à-dire le cyclone Irène….