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Publié le 7 Octobre 2024

Vu dans la presse - 7 Octobre, un an après

Un an après les attaques terroristes du Hamas en Israël, le Crif rend hommage aux victimes du 7 Octobre, et apporte son soutien aux otages encore retenus dans la bande de Gaza. Retrouvez les prises de parole du Président du Crif et des membres du bureau exécutif du Crif à l’occasion des commémorations du 7 Octobre, un an après.
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Publié le 6 Octobre 2024

7 Octobre, un an après…

Le 7 Octobre 2023, des terroristes du Hamas ont envahi le territoire israélien, par la terre, par les airs et par la mer. 1 191 personnes ont été lâchement assassinées, torturées et violées. Plus de 4 800 personnes ont été blessées et 251 personnes ont été prises en otage par les terroristes du Hamas et emmenées dans la bande de Gaza. Un an après, le Crif rend hommage à toutes les victimes, et apporte tout son soutien aux blessés et aux otages encore retenus dans la bande de Gaza.
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Publié le 2 Octobre 2024

Voeux du Président du Crif - « Roch Hachana contre les confusions de notre temps »

Découvrez les vœux pour Roch Hachana du Président du Crif, Yonathan Arfi pour l'année 5785.
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Publié le 2 Octobre 2024

L’entretien du Crif – Manuel Valls : pourquoi Israël avait « l’obligation de frapper fort le Hezbollah »

L’ancien Premier ministre Manuel Valls s’exprime ici sur les événements qui secouent le Proche-Orient et, plus particulièrement, le conflit qui oppose Israël et le Hezbollah au Liban. Après le 7 Octobre, dans sa « défense existentielle », nous déclare-t-il, la réponse de l’État d’Israël « a été d’en finir avec le Hamas et ses complices » et, après les attaques répétées du Hezbollah tout au long de l’année, après les tentatives de négociations internationales qui ont échoué, « Israël ne pouvait pas ne pas répliquer » : « Israël avait l’obligation, et même le devoir, de frapper très fort le Hezbollah ». Pour Manuel Valls, qui s'exprimait juste avant l'attaque de l'Iran contre Israël, « tout le monde n’a pas encore réalisé en France et en Europe que la grille de lecture des événements a profondément changé depuis le 7 Octobre ». « Aucun accord ne semble être possible avec des forces qui veulent et proclament la destruction de l’État d’Israël », insiste-t-il en réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet. Pour autant, après le temps d’une « inévitable » confrontation militaire, l’ancien Premier ministre « espère que nous arriverons à une situation de cessez-le-feu au sud du Liban mais cela ne peut se faire que sur des bases claires ». Quant à la situation en France, Manuel Valls se dit « plutôt pessimiste » concernant les menaces terroristes et « les attaques que nous pouvons subir en France » : il estime qu’« une partie de nos défenses immunitaires ont faibli, à cause des ravages de l’islamisme dans le monde musulman et dans une partie de la gauche ». Il condamne « la très lourde responsabilité » de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise. Entretien.
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Publié le 1 Octobre 2024

Commission du Crif - La Commission Relations avec les Élus a reçu Geoffroy Boulard, Maire du 17ème arrondissement de Paris, et vice-Président de la Métropole du Grand Paris.

La Commission Relations avec les Élus dont le Président est Bernard Gahnassia, a reçu le 11 septembre 2024 Geoffroy Boulard, Maire du 17ème arrondissement de Paris, et vice-Président de la Métropole du Grand Paris.
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Publié le 30 Septembre 2024

Le brief du Crif – Pour l’interdiction d’une réunion programmée par Urgence Palestine sur « le jour d’avant »

Urgence Palestine a programmé un événement le 6 octobre 2024 sur le thème « attaques du 7 octobre : le jour d’avant » à la veille des commémorations du 7 Octobre. « Cette réunion […] alors que commenceront les commémorations du 7 Octobre est à la fois une injure faite aux victimes des attentats du Hamas et une forme de légitimation du terrorisme. […] Cette réunion doit être interdite ! »
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Publié le 30 Septembre 2024

Agenda – « Soirée du souvenir » en mémoire des victimes du 7 Octobre 2023 par l’Hachomer Hatzair France

Un an après le massacre tragique du 7 Octobre 2023, l’association Hachomer Hatzair France, association membre du Crif, organise une soirée de commémoration pour les victimes le dimanche 13 octobre 2024 à 18h.
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Publié le 30 Septembre 2024

Le brief du Crif – « Jean-Luc Mélenchon dans les pas de Jean-Marie Le Pen »

Le leader de La France insoumise (LFI) a accusé Benjamin Haddad, Ministre délégué auprès du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe, d'être « acquis à la politique de M. Netanyahou ».
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Publié le 30 Septembre 2024

Le brief du Crif – « Sur le Liban, la France fait fausse route ! »

Après l’élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah le 27 septembre 2024, le Président du Crif a réagi sur X (ex-Twitter) suite aux diverses réactions de la France, et notamment de la diplomatie française. « Pour être utile la diplomatie française doit dire haut et fort ce que les acteurs au Liban ne peuvent plus dire : il faut d’urgence libérer le Liban de l’emprise funeste du Hezbollah. »
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Publié le 30 Septembre 2024

Hommage – Disparition de Victor Perahia, survivant de la Shoah, Président de l'Union des déportés d'Auschwitz

C'est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Victor Perahia, survivant de la Shoah, dimanche 29 septembre 2024, à l'âge de 91 ans. Victor était le Président de l'Union des déportés d'Auschwitz (UDA). L'histoire de Victor est unique, notamment par sa connaissance du camp de Drancy où il a passé vingt mois, de septembre 1942 à mai 1944, avant d'être déporté au camp de Bergen-Belsen à l'âge de 11 ans. Il nous a fait l'honneur de participer à l'exposition réalisée par le Crif « Lest We Forget - N'oublions pas 2022 », à l'occasion des 80 ans de la Rafle du Vél d'Hiv. Le Crif adresse ses plus sincères condoléances à toute sa famille et à ses proches. Nos pensées émues les accompagnent.
Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Roger Cukierman/Fouad Alaoui

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09 Septembre 2004
Transcription in extenso de l’émission de Jean-Pierre Elkabbach (Europe1, dimanche 13 juin, 18h10)

Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

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