La troisième et dernière conférence des « 3 jours pour la mémoire » a mis à l’honneur un projet collaboratif unique qui allie Histoire, Mémoire et Transmission. Enseignants-chercheurs et étudiants de l’Université de Bordeaux-Montaigne et de Sciences Po Bordeaux ont partagé les fruits d’un travail minutieux consacré aux pavés de la mémoire, proposé à la Mairie de Bordeaux. Ce travail ancré dans les archives bordelaises a dépassé la simple approche historique. Il a exploré la signification culturelle et émotionnelle de la mémoire, tout en s’appuyant sur des témoignages précieux de survivants. Les intervenants ont dévoilé des récits longtemps oubliés en remontant le temps de 84 ans. Ils ont invité le public à reconstituer avec eux des fragments de l’histoire de la Shoah, mais aussi de la vie à Bordeaux pendant cette période.
La troisième édition des « 3 jours pour la mémoire » initiés par le Crif Bordeaux-Aquitaine s’attachent à explorer les thèmes essentiels liés à la mémoire de la Shoah. Chaque soirée est dédiée à un aspect différent : un épisode ou un lieu spécifique, un regard plus générique sur cette tragédie, un destin particulier. Le deuxième jour, cette année, a été consacré à une réflexion sur le présent et l’avenir des Juifs après la Shoah et sur les nouvelles formes d’antisémitisme : « Les nouveaux visages de l’antisémitisme : de 1945 à nos jours ».
La Commission Relations avec les Élus dont le Président est Bernard Gahanassia, a reçu le 6 novembre 2024 Laurent Vastel Maire de Fontenay-aux-Roses.
La troisième édition des « 3 jours pour la Mémoire » organisés par le Crif Bordeaux-Aquitaine, avec la participation des différents partenaires institutionnels (Dilcrah, Fondation pour la mémoire de la Shoah, B’nai B’rith Bordeaux, Entretiens de Bordeaux – Cercle Primo Levi, Université Michel Montaigne) s’inscrit cette année dans la quinzaine de l’Égalité et de la Diversité organisée par la ville de Bordeaux et Bordeaux Métropole. Lundi 25 novembre 2024, s’est déroulée la première journée de cette édition, consacrée à « la Shoah à l’Est, les témoignages des témoins indirects ».
Président du groupe socialiste, écologiste et républicain du Sénat, ancien Ministre dans les gouvernements Valls et Cazeneuve, Patrick Kanner intervenait à la dernière Convention nationale du Crif. Cette personnalité socialiste s’exprime ici sur la crise politique que peut traverser le pays en cas de chute du gouvernement Barnier et avance « une solution » avec clarté : la constitution d’une « coalition qui reflète la force du front républicain lors des dernières législatives » et qui peut résulter de rapprochements entre la gauche (ou une partie de la gauche) et « le bloc central ».
Répondant aux questions de Jean-Philippe Moinet, le sénateur du Nord précise que les socialistes doivent « affirmer que nous sommes prêts à des compromis, texte par texte, pour sortir notre pays de la crise politique et institutionnelle. » Considérant que la gauche a « trop courbé l’échine » face à LFI et Jean-Luc Mélenchon, Patrick Kanner évoque la nécessité d’une autre voie pour la gauche sociale-démocrate et nous déclare aussi : « l’unité nationale face à l’antisémitisme est une nécessité pour préserver les valeurs de la République ».