Blog du Crif - Guy Béart avait raison

07 October 2019 | 653 vue(s)
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France

Vendredi 9 août 2024, s'est tenue la cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat terroriste de la rue des Rosiers, organisée par le Crif en collaboration avec la Mairie de Paris. La cérémonie s'est tenue devant l'ancien restaurant Jo Goldenberg, au 7 rue des Rosiers. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé dans la lutte contre l'antisémitisme sous toutes ses formes, en dénonçant notamment celle qui se cache derrière la détestation de l'Etat d'Israël.

Mardi 16 juillet 2024, s'est tenue la cérémonie nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites et d'hommage aux Justes de France, commémorant la rafle du Vél d'Hiv organisée par le Crif en collaboration avec le Ministère des Armées. Cette année, à l'approche des Jeux Olympiques, la cérémonie s'est tenue au Mémorial de la Shoah. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé, dans un contexte national et international difficile.

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Il y a juste une semaine avaient lieu les obsèques de Jacques Chirac aux Invalides puis à Saint - Sulpice. Marine Le Pen avait fait savoir "urbi et orbi" qu’elle comptait s’y rendre. La réponse de Claude Chirac a été rapide et claire : la présidente du Rassemblement National n’était en rien la bienvenue.
 
En agissant ainsi, la fille de l’ancien chef de l’Etat était fidèle à son père, qui a toujours refusé le moindre contact avec l’extrême droite. La décision de Claude Chirac n’a fait l’objet d’aucun commentaire politique ou médiatique.
 
Cela ne vous rappelle rien ? Lorsque Francis Kalifat a déclaré qu’il ne souhaitait la présence ni de Marine Le Pen ni de Jean - Luc Melenchon à la marche organisée par le Crif en hommage à Mireille Knoll, quel tollé, mes aïeux ! Pendant plusieurs jours que n’a-t-on entendu : atteinte à l’unité nationale, confusion entre la politique et un hommage qui doit rassembler tous le Français, sectarisme hors de propos et j’en passe... Il y a quelques mois, la polémique envahissait la presse ; aujourd’hui silence radio. 
 
Cela me fait penser à la chanson de Guy Béart : "Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté...Ensuite sans problème parle le deuxième". Le chanteur avait tout compris.