Shaul Mofaz, ancien chef d'état-major de Tsahal et ancien ministre de la Défense israélien, aujourd’hui numéro deux de Kadima, le parti créé par Ariel Sharon, reproche au gouvernement Netanyahu de ne pas avoir de plan pour mener les négociations avec les Palestiniens.
Vous rentrez des Etats-Unis où vous venez de participer avec une mission du CRIF, à la réunion annuelle de l’AIPAC, le lobby américain pro-israélien. Qu’avez-vous retenu de cette conférence ?
Chercheur associé à l’IRIS, professeur à l’Institut universitaire d’études juives Elie Wiesel, vous êtes un spécialiste reconnu de l’extrême-droite et suivez depuis de nombreuses années le Front national. Certains, se fondant sur les consultations électorales précédentes, avaient prédit un score faible pour le FN aux régionales. Avez-vous été surpris ?
François Desouche, le site d’extrême droite le plus populaire de France (24.000 pages vues par jour), n’est pas hébergé en France. « Identitaire » » et « nationaliste », ses créateurs ont pourtant choisi de l’installer aux États-Unis, dans la petite ville de Lansing au Michigan. Plutôt paradoxal pour un site qui stigmatise les étrangers qui s’installent en France, avec des titres d’articles plutôt tranchés : Marseille: La Bonne Mère transformée en Mosquée ou La vie en France de Soraya et Nesma: CMU, RMI, allocs…
Serge Cwajgenbaum, depuis votre entrée en fonction, vous avez connu la branche européenne du Congrès juif mondial, puis le Congrès juif européen. Est-ce un plus ou un moins ?