Le « Prix de la Paix par la Culture » (Peace Through Culture Award) du Centre Primo Levi de Rome est attribué cette année au Père Patrick Desbois, directeur du Service National des évêques de France pour les Relations avec le Judaïsme, et président de « Yahad - In Unum ». La cérémonie aura lieu à Rome, jeudi 2 décembre 2010, à 18 h à la « Casa delle Letterature ».
C’est un dossier très intéressant que nous propose Claudine Esther Barouhiel dans le numéro de novembre-décembre 2010 du mensuel L’Arche. Sous le titre « Judéo-espagnols en Israël », elle brosse, tous comptes faits, un tableau très complet d’une langue et d’une civilisation qui connurent leur âge d’or et qui, il faut le constater, continuent de vivre et d’avoir des locuteurs, y compris en Israël.
C’est devant une cinquantaine de personnes, journalistes et décideurs, que « Voyageurs du Monde » a lancé, le mardi 23 novembre 2010, son programme original de circuits touristiques combinés en Israël et en Palestine.
Adam Loss, homme de volonté, juste et bienveillant, vient de nous quitter. Directeur général du FSJU, de l’Arche, de la Fondation du judaïsme français, animateur du bulletin de l’agence télégraphique juive, cet ancien secrétaire général de l’Union des étudiants juifs a joué, au sein de la communauté des juifs de France, un rôle historique. Il était l’exemple même du grand serviteur, zélé, intelligent, dont l’esprit critique ouvrait la voie à toutes les réussites. Guy de Rothschild d’abord puis David, lui témoignèrent une amitié et une confiance sans défaut.
Dans son rapport rendu public la semaine dernière, le comité de pilotage des Assises de l’Interculturalité suggère de revoir le champ d’application de loi du 23 mars 1995 « tendant à réprimer la négation, la minimisation, la justification ou l’approbation du génocide commis par le régime national-socialiste allemand pendant la seconde guerre mondiale ». Cette loi, jugée « essentielle dans la lutte contre le racisme », serait maintenue dans l’arsenal législatif belge. Mais le Comité recommande d’en supprimer la référence explicite à la Shoah « de manière à permettre aux juges de pouvoir l’appliquer à d’autres génocides ». Le génocide jeune-turc ottoman pendant la première guère mondiale et le génocide commis par le régime dit « hutu power » au Rwanda en 1994 sont évidemment visés.