« Avec Primo, il faut toujours aller quelque part, un peu plus loin que la doxa médiatique en vogue. Prenez par exemple le peuple touareg. En avril dernier, vous avez appris que ce peuple avait fait fuir l’armée malienne, pauvre et désargentée face à un puissant mouvement islamiste. Vous avez pu voir quelques images du saccage de Tombouctou. Et vous avez entendu parler de l’AZAWAD, que nos médias et nos chancelleries appellent des « rebelles ». Le plus sage était de parler directement avec leur porte-parole, Mossa Ag Attaher (photo). Et la réalité qu’il nous décrit est, bizarrement, tout à fait différente de ce que l’on entend. Fidèle à sa vocation, Primo propose un autre éclairage. Il était important de comprendre ce qui se passe dans cette partie de l'Afrique, dans ce pays du Mali et connaître un peu mieux les protagonistes de cette affaire, dont le MNLA. Nous vous proposons cet entretien en deux parties. Droit des femmes, démocratie, islamisme, constitution, maintenant, vous en saurez un peu plus, grâce à Josiane Sberro, Sophie Chauveau et Richard Rossin qui l'ont longuement rencontré. »
Les bus affrétés par le gouvernement déversent quotidiennement des dizaines de réfugiés illégaux, auxquels on interdit de travailler, dans un secteur défavorisé du sud de Tel-Aviv. Un habitant : et si on les envoyait dans les quartiers bourgeois du Nord désormais ?
Article du Point du 25 mai 2012, préface de Jean Corcos
C'est une information qui vient confirmer, hélas, tous les échos que nous recevons de Tunisie ces derniers mois : après la révolution de janvier 2011, tout le monde espérait que ce pays, le plus évolué du Monde arabe et théâtre de sa première révolution, serait un laboratoire de la démocratie et du progrès. Au lieu de quoi, et fort simplement d'une majorité relative des électeurs, le parti islamiste Ennahda transforme peu à peu le pays en théocratie obscurantiste.
Au second jour des entretiens de Bagdad entre les 5+1 et l’Iran, on ne discute plus que pour fixer la date et le lieu d’une nouvelle rencontre. Pendant ce temps, les Perses multiplient, ce jeudi, les actes de défiance à l’encontre des grandes puissances. Par divers canaux, ils se déclarent ainsi "déçus par les propositions émises par les membres permanents du Conseil de Sécurité", expliquent que "ceux-ci se trompent s’ils essaient de faire pression sur Téhéran", et exigent que les pourparlers se penchent sur des sujets autres que leur programme nucléaire, notamment la situation en Syrie.
Docteur en géopolitique habilité à diriger des recherches (HDR), professeur de relations internationales à l’ESG Management School, maître de conférences à Sciences-Po Paris. Directeur de séminaire à l’Institut français de géopolitique. Consultant en risques-pays. Frédéric Encel était l’invité, le lundi 14 mai du B’nai B’rith de Lyon (loge Robert Lehmann-Itshak Rabin). Le lendemain il a accepté de répondre par téléphone à quelques unes de nos questions concernant les révoltes arabes.
Bien que la fameuse fatwa du Guide suprême Ali Khamenei (photo) sur les armes nucléaires n'ait jamais vu le jour (voir Reprise des pourparlers entre l'Iran et l'Occident sur la base d'une fatwa inexistante, http://www2.memri.org/bin/french/latestnews.cgi?ID=IA82512 ), la propagande iranienne continue d'occulter son inexistence face aux pays occidentaux. C'est ainsi que l'ancien premier ministre français Michel Rocard, qui s'est rendu à Téhéran en tant qu'invité de la République islamique, a pu se féliciter de cette prétendue fatwa. [1]