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Publié le 14 Mars 2012

La CGT condamne le boycott :

« La Cgt a toujours défendu l’idée que la paix passe par le respect du droit international à savoir la création d’un état Palestinien aux cotés de l’Etat d’Israël. Pour la CGT, un tel objectif implique que les deux peuples en soient partis prenante et suppose l’arrêt immédiat de construction de colonies et la restitution de tous les territoires occupés, y compris Jérusalem- Est. Rien de durable n’est envisageable en dehors de ce processus.

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Publié le 14 Mars 2012

Martine Aubry, Premier secrétaire du PS, est opposée au boycott

 

« J'ai toujours combattu avec la plus grande détermination les tentatives faites par certains de vouloir importer le conflit du Proche-Orient dans notre ville », a déclaré Martine Aubry, lors d'un repas organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) à Lille, hier soir. 

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Publié le 14 Mars 2012

Le boycott d'Israël est une arme indigne

 

Par Pascal Bruckner, Bertrand Delanoë, Frédéric Encel, Alain Finkielkraut, Patrick Klugman, François Hollande, Bernard-Henri Lévy…

Une entreprise commence à faire parler d'elle en France, consistant à promouvoir un embargo d'Israël tant dans l'ordre économique que dans celui des échanges universitaires ou culturels. Ses initiateurs, regroupés dans un collectif intitulé Boycott, désinvestissement, sanctions, ne s'embarrassent pas de détails. Au vu de leur charte, tout ce qui est israélien serait coupable, ce qui donne l'impression que c'est le mot même d'Israël que l'on souhaite, en fait, rayer des esprits et des cartes.

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Publié le 19 Janvier 2012

Les 18 propositions présentées par Jules Isaac à Seelisberg en 1947

Cofondateur des Amitiés judéo-chrétiennes en 1947, Jules Isaac s'est employé à combattre l'idée des racines chrétiennes de l'antisémitisme.

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Publié le 19 Janvier 2012

Les dix points de Seelisberg

Rédigés après la Shoah, en 1947, les dix points de Seelisberg sont largement inspirés des travaux de Jules Isaac sur "l'enseignement du mépris"

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Publié le 19 Janvier 2012

Déclaration Nostra Aetate sur l’Église et les religions non chrétiennes

Issue du Concile Vatican II, la déclaration Nostra Aetate condamne "l'enseignement du mépris" et invite à "l'enseignement de l'estime".

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Publié le 19 Janvier 2012

Les douze points de Berlin

Les douze points de Berlin, le temps du réengagement

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Publié le 19 Janvier 2012

Déclaration de repentance des Evêques de France

Le 30 septembre 1997, l'Eglise catholique de France par la voix de Mgr Olivier de Berranger, Evêque de Saint-Denis prononcait à Drancy sur le site du camp d'internement, une déclaration de repentance devant les responsables de la communauté juive organisée.

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Publié le 19 Janvier 2012

Communion ecclésiale de Leuenberg - 2001

Ce texte, publié en 2001, est la contribution des Eglises issues de la Réforme en Europe sur les relations entre les Chrétiens et les Juifs.

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Publié le 9 Janvier 2012

Introduction

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Frédéric Encel : «Dans tous les cas, Israël était perdant»

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02 Juin 2010
Après son intervention contre la flottille à destination de la bande de Gaza, Israël doit affronter la réprobation internationale. Frédéric Encel, professeur de géopolitique et spécialiste d'Israël (son dernier ouvrage s'intitule « Horizons géopolitiques », publié au Seuil), décrypte les conséquences de cette intervention militaire pour l'État hébreu.

David Chemla : «Les Israéliens sont tombés dans un piège tendu par le Hamas, qui a réussi son coup»

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02 Juin 2010
Pour David Chemla, président en France de La Paix Maintenant, association qui œuvre pour le dialogue entre les deux peuples, l’incident de la flottille de Gaza va brouiller encore un peu plus l'image d'Israël et "enflammer la région."

Lieberman : «Nous avons eu à faire à un gang. Leur intention était d’attaquer et de faire verser le sang»

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02 Juin 2010
« …je tiens à exprimer la douleur de la perte de vies humaines. Israël est un Etat souverain et ne peut convenir à une attaque sur sa souveraineté. Chaque Etat a le droit de vérifier tous les navires qui entrent sur son territoire, ou ayant l’intention d’entrer sur son territoire. J’ai entendu beaucoup de critiques du fait que l’opération ait eu lieu dans les eaux internationales. Je voudrais également rappeler à tous que le Karine-A [d'un navire chargé d'armes iraniennes destinées à l'Autorité palestinienne, 2002] a été arrêté dans les eaux internationales. Dès que les intentions d’un navire sont claires, et que celui-ci n’est pas disposé à écouter les mises en garde – et il y eu beaucoup d’avertissements avant que les soldats de Tsahal montent à bord - nous agissons et avons agi conformément au droit international. Ce qui est clair est que, dès le début, l’intention de ces gens – des partisans du terrorisme et non pas des combattants pour les droits de l’homme – étaient de répandre le sang et non pas d’apporter de l’aide humanitaire à Gaza.

Médecine et shoah

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01 Juin 2010
À la suite du voyage de la mémoire qui a eu lieu à Auschwitz en mars dernier, l’AMIF, en collaboration avec l’Espace Éthique de l’APHP, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et le Mémorial de la Shoah, a organisé le 20 mai 2010 un colloque sur le thème « Médecine et Shoah ».

Marc Knobel: «Les moyens de lutte contre le racisme sur Internet sont inexistants»

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01 Juin 2010
Le chercheur du CRIF, associé au Conseil consultatif des Droits de l'homme, demande la création d'un Observatoire du racisme, de l'antisémitisme et de la xénophobie sur le Web...

Shmuel Trigano : «Le temps est fini où les post-sionistes et leurs amis imposent leur version de l’histoire et de la réalité»

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31 Mai 2010
Dire que l’ « Appel à la raison » lancé par des intellectuels et politiques juifs, qui comptent dans l’espace européen, ne fait pas l’unanimité dans le monde juif relève de l’euphémisme. Il semble même avoir donné le départ à une moderne " Guerre des juifs", mais en plus frileuse, heureusement, que celle narrée en son temps par Flavius Joseph. De quoi s’agit-il ? Pour faire court, disons que les signataires de cet appel, regroupés dans Jcall, déçus par l’effondrement de la gauche israélienne, ulcérés par la non-politique de l’actuel gouvernement israélien en matière de paix, ont décidé de peser sur le cours des événements, à l’imitation du J-Street américain. Une ingérence inacceptable et contre-productive aux yeux des opposants à Jcall. Shmuel Trigano (*) est de ceux-là, sinon même leur porte-fanion, qui a réagi par l’appel " pour raison garder." Il était l’autre matin à Jérusalem.

Mati Ben Avraham : Vous voici contre-appelant, si j’ose ?

Shmuel Trigano : Tout d’abord d’affirmer une position, totalement différente de celle qui est proposée par Jcall. De proclamer aussi que ceux qui ne se rangent pas derrière la démarche de Jcall sont tout aussi beaux rôles, honorables et raisonnables que les initiateurs de cet appel. Et surtout, ce qui me semblait très important, c’était de montrer le déni de la souveraineté d’Israël inclus dans cet appel. En fait, il ne s’agit là ni plus ni moins que de placer Israël sous tutelle internationale, sous la houlette des Etats-Unis d’Obama et de l’Union européenne. C’est-à-dire de puissances dont les intérêts ne coïncident pas toujours avec ceux de l’Etat d’Israël. Ce qui m’a semblé d’autant plus inacceptable que cela revient à court-circuiter la procédure démocratique. La position de Jcall est là paradoxale : quand on se veut démocrate, la première règle est de respecter le résultat des urnes. Les électeurs israéliens se sont prononcés. S’il y a coalition, cela découle du système parlementaire israélien. On peut être ou pas d’accord avec ce système. Mais qui ne respecte pas le jeu démocratique n’est pas un démocrate.

Si je vous suis bien, la démarche Jcall vous semble s’inscrire dans le droit fil de l’Initiative de Genève ?

A mes yeux, l’initiative de Genève a été une violence symbolique et politique incroyable. Des citoyens ordinaires qui s’instituent représentants d’un Etat pour négocier avec des amis, afin de nouer des accords alors qu’il existe un gouvernement légitime, légal, c’est quand même une sorte de coup d’Etat soft. Il n’y a que par rapport à Israël que de telles choses se produisent. Derrière cette initiative, on retrouve l’Union européenne, sans omettre la Suisse. Aussi, en appeler à l’arbitrage de ces pays me semble quelque chose d’assez irresponsable. Au double plan politique et moral, justement.

Alors, “raison garder” nous amène où ?

Une précision : nous ne souhaitons pas entrer dans une controverse avec Jcall. Nous affirmons une position, qui dépasse les questions abordées car, en dernière analyse, derrière la démarche de Jcall, il y a l’expression d’une identité juive qui n’est pas la nôtre, à bien des égards. Ce que nous voulons, c’est lancer un signal. Nous ne sommes pas des politiciens, nous sommes des intellectuels. Nous sommes aussi des citoyens conscients et nous voulons affirmer nos positions de façon aussi morale, aussi raisonnable que Jcall, sinon plus. En fait, et Jcall a été l’occasion de cette affirmation, nous avons découvert que la majorité silencieuse était de nôtre côté. Nous avons recueilli des signatures du monde entier, de tous les secteurs d’opinion, 190 professeurs d’universités, 60 écrivains…Nous voulons, en fait, affirmer le récit juif sur la réalité. Je crois que le temps est fini où les post-sionistes et leurs amis imposent leur version de l’histoire et de la réalité. Une version falsifiée, à mes yeux, par rapport justement à la réalité historique. Il faut, et c’est notre volonté, restituer, rétablir le récit juif sur toute l’existence.


Moi, du haut de ma montagne judéenne, j’ai comme l’impression d’assister à un débat d’idées judéo-juif diasporique dont je ne serai que le prétexte…

Non, non. Cela ne concerne pas que la diaspora. Il en va du destin juif et non pas seulement d’Israël. Sur le plan de la réalité pratique, ce qu’il advient d’Israël a une influence directe sur les juifs dans le monde. Je vous rappelle que l’antisionisme frappe tout d’abord les juifs locaux, de toute part, depuis 50 ans. Nous ne sommes pas du tout dans cette logique " défendre Israël, le soutenir contre, etc…", non. Ce qui concerne Israël nous concerne directement. Par ailleurs, notre pétition, contrairement à Jcall est ouverte aux non-juifs, dans la mesure où tout ce qui concerne Israël est devenu un symbole qui draine d’autres questions, comme le rapport de l’Europe à l’Islam, au monde arabe. Je remarque que ce que vous dites-là, il fallait le dire à Jcall, il fallait le dire au mouvement La paix maintenant il y a trente ans qui, s’instituant le camp de la paix, a rejeté tout ce qui ne pensait pas comme lui dans le camp de la guerre, qui s’est adressé à New-York et Paris plutôt qu’à Dimona et à Tibériade. Il n’y a aucune raison que nous, qui représentons autre chose, nous nous résignons au silence. Je crois que ce temps-là est fini.

(*)Professeur à l’université Paris X-Nanterre, Shmuel Trigano est par ailleurs fondateur du Collège des Etudes juives de l’Alliance Israélite Universelle, co-fondateur avec Annie Kriegel de la revue d’études juives Pardès, fondateur également de l’Observatoire du monde juif, sans oublier, dernièrement, la revue Controverses, consacrée aux grands problèmes de notre temps. Par ailleurs, Il a notamment dirigé de grandes sommes collectives et internationales consacrées à l’histoire juive. Sa réflexion traverse plusieurs disciplines : la philosophie, la politologie, l’histoire, la sociologie, la religion, la psychanalyse, l’herméneutique.

(article publié le 31 mai 2010, sur israelvalley.com)

Photo : D.R.

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