Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Solitude d'Israël, par Bernard-Henri Lévy

17 Avril 2024 | 91 vue(s)
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Actualité

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

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A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

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Opinion

Par Chloé Blum

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

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Solitude d'Israël, par Bernard-Henri Lévy (*)

 

Depuis le pogrom du 7 octobre 2023 et l’intervention militaire israélienne dans la bande de Gaza, on ne compte plus le nombre de prises de position : politiciens, universitaires, hommes et femmes de lettres, artistes… Chacun y est allé de son couplet, souvent de manière défavorable à l’État juif, qui, pourtant, a agi en situation de légitime défense et de volonté de protéger ses citoyens. Dans ce contexte, il est heureux que la voix d’un intellectuel de renommée mondiale et à la respectabilité incontestable, se fasse entendre.

Dans sa plaidoirie en faveur d’Israël, BHL, qui s’est rendu dans le pays dès le lendemain du drame, met en avant son expérience de témoin des conflits les plus divers qui ont, ces dernières années, secoué la planète : guerres de Gaza de 2009 et 2014, bataille de Kirkouk, Bosnie, Rwanda, bataille de Mossoul en Afghanistan, Darfour, Angola…

Sur place, il faut se rendre à l’évidence : « Jamais, depuis la Shoah par balles, l’on n’avait vu des Juifs massacrés ainsi, à bout portant, juste parce qu’ils étaient juifs ».

Dans sa monstration, BHL prend à témoin nombre d’auteurs et philosophes : Schürmann, Heidegger, Primo Levi, Élie Wiesel, Imre Kertèsz, Edgar Poe, Jacques Lacan, Maïmonide, Rachi, Emmanuel Levinas, Platon, Descartes, Aragon, Jean Genet, Romain Gary, Akiva, Proust, Kafka, Albert Cohen, Rosenzweig, Scholem, Buber…

Le Hamas, nous dit BHL, c’est Amalek, le plus ancien ennemi du peuple juif, qui revient. C’est l’exemple même du fascislamisme comme au temps des relations douteuses entre Hadj Amine El Husseini, Grand mufti de Jérusalem et Adolf Hitler. Oui, il convient de le rappeler, il y a eu un nazisme arabe. « C’est tout cela qui réduit à néant le mythe d’une Palestine innocente à laquelle l’on imposerait de réparer le crime de la Shoah ». Le rôle pervers de certains fonctionnaires de l’UNRWA est souligné. Comment ose-t-on parler d’apartheid à propos d’Israël, nous dit le docteur honoris causa de l’université de Jérusalem quand on sait que ce pays compte deux millions d’Arabes jouissant des mêmes droits économiques, sociaux et civiques que leurs concitoyens juifs. Sans oublier que certains osent traiter Israël de fait colonial. Ridicule quand on sait que la présence juive est millénaire depuis l’époque romaine. Si les Israéliens étaient des colons, où serait leur métropole d’origine ?

C’est un fait incontestable : la guerre de Gaza a engendré une vague mondiale d’antisémitisme et l’auteur nous donne des exemples terribles, en France et ailleurs.

De tous côtés, on crie en direction d’Israël : « Cessez le feu ! » ou encore : « Un État pour les Palestiniens ! ». OK, nous dit Lévy, mais chaque chose en son temps : « La justice pour les Palestiniens qui auront renoncé à la terreur et accepté Israël, oui, bien sûr. Oui, mille fois. Mais pas là. Pas comme ça. Pas comme un salaire de la peur que nous inspire le djihadisme. Et donc, précisément, pas le jour d’après ».

Les Juifs sont seuls, donc, décidemment et dramatiquement seuls. Mais, comme disait Claude Lanzmann : « Pourquoi Israël ». Eh bien, tout simplement parce que cette terre, achetée morceau par morceau au prix fort, est la patrie historique du peuple juif. Et, qu’on se le dise : « L’âme, l’esprit et le génie du judaïsme tiennent bon dans la tourmente ».

Bref, en un mot comme en cent : Israël doit gagner cette nouvelle guerre parce que c’est un devoir. Une démonstration fulgurante.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Grasset, mars 2024, 176 pages, 17 €.

 

 

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