Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Solitude d'Israël, par Bernard-Henri Lévy

17 Avril 2024 | 96 vue(s)
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Découvrez mon discours prononcé lors de la plénière de clôture de la 11ème Convention nationale du Crif, le 14 novembre 2021, en présence du Premier ministre Jean Castex.

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Israël

Par Chloé Blum

Par Chloé Blum

Dans la Vieille Ville de Jérusalem, dissimulé au milieu des pierres millénaires, se cache un trésor tout israélien : une exposition en réalité augmentée pour retourner dans le passé et découvrir le second Temple comme on ne l'a jamais vu. Ajustez vos masques, embarquement immédiat !

Il y a 70 ans, le 29 novembre 1947, était voté par l’ONU à New York, le plan de partage de la Palestine mandataire. Cette résolution numéro 181 prévoyait la création de trois entités : un État juif, un État arabe et Jérusalem placé sous contrôle international.

Alors que le Fatah et le Hamas tentent une énième poignée de main historique, la diplomatie israélienne y répond par un silence qui mérite une attention particulière.

 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Pour #Jerusalem partagez & faites entendre l’Histoire !

Itinéraire de Paris à Jérusalem est un récit de voyage de François-René de Chateaubriand publié en 1811. Il relate un voyage effectué de juillet 1806 à juin 1807.
Il est divisé en sept parties : la 5eme est  consacrée à Jérusalem

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

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Opinion

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Solitude d'Israël, par Bernard-Henri Lévy (*)

 

Depuis le pogrom du 7 octobre 2023 et l’intervention militaire israélienne dans la bande de Gaza, on ne compte plus le nombre de prises de position : politiciens, universitaires, hommes et femmes de lettres, artistes… Chacun y est allé de son couplet, souvent de manière défavorable à l’État juif, qui, pourtant, a agi en situation de légitime défense et de volonté de protéger ses citoyens. Dans ce contexte, il est heureux que la voix d’un intellectuel de renommée mondiale et à la respectabilité incontestable, se fasse entendre.

Dans sa plaidoirie en faveur d’Israël, BHL, qui s’est rendu dans le pays dès le lendemain du drame, met en avant son expérience de témoin des conflits les plus divers qui ont, ces dernières années, secoué la planète : guerres de Gaza de 2009 et 2014, bataille de Kirkouk, Bosnie, Rwanda, bataille de Mossoul en Afghanistan, Darfour, Angola…

Sur place, il faut se rendre à l’évidence : « Jamais, depuis la Shoah par balles, l’on n’avait vu des Juifs massacrés ainsi, à bout portant, juste parce qu’ils étaient juifs ».

Dans sa monstration, BHL prend à témoin nombre d’auteurs et philosophes : Schürmann, Heidegger, Primo Levi, Élie Wiesel, Imre Kertèsz, Edgar Poe, Jacques Lacan, Maïmonide, Rachi, Emmanuel Levinas, Platon, Descartes, Aragon, Jean Genet, Romain Gary, Akiva, Proust, Kafka, Albert Cohen, Rosenzweig, Scholem, Buber…

Le Hamas, nous dit BHL, c’est Amalek, le plus ancien ennemi du peuple juif, qui revient. C’est l’exemple même du fascislamisme comme au temps des relations douteuses entre Hadj Amine El Husseini, Grand mufti de Jérusalem et Adolf Hitler. Oui, il convient de le rappeler, il y a eu un nazisme arabe. « C’est tout cela qui réduit à néant le mythe d’une Palestine innocente à laquelle l’on imposerait de réparer le crime de la Shoah ». Le rôle pervers de certains fonctionnaires de l’UNRWA est souligné. Comment ose-t-on parler d’apartheid à propos d’Israël, nous dit le docteur honoris causa de l’université de Jérusalem quand on sait que ce pays compte deux millions d’Arabes jouissant des mêmes droits économiques, sociaux et civiques que leurs concitoyens juifs. Sans oublier que certains osent traiter Israël de fait colonial. Ridicule quand on sait que la présence juive est millénaire depuis l’époque romaine. Si les Israéliens étaient des colons, où serait leur métropole d’origine ?

C’est un fait incontestable : la guerre de Gaza a engendré une vague mondiale d’antisémitisme et l’auteur nous donne des exemples terribles, en France et ailleurs.

De tous côtés, on crie en direction d’Israël : « Cessez le feu ! » ou encore : « Un État pour les Palestiniens ! ». OK, nous dit Lévy, mais chaque chose en son temps : « La justice pour les Palestiniens qui auront renoncé à la terreur et accepté Israël, oui, bien sûr. Oui, mille fois. Mais pas là. Pas comme ça. Pas comme un salaire de la peur que nous inspire le djihadisme. Et donc, précisément, pas le jour d’après ».

Les Juifs sont seuls, donc, décidemment et dramatiquement seuls. Mais, comme disait Claude Lanzmann : « Pourquoi Israël ». Eh bien, tout simplement parce que cette terre, achetée morceau par morceau au prix fort, est la patrie historique du peuple juif. Et, qu’on se le dise : « L’âme, l’esprit et le génie du judaïsme tiennent bon dans la tourmente ».

Bref, en un mot comme en cent : Israël doit gagner cette nouvelle guerre parce que c’est un devoir. Une démonstration fulgurante.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Grasset, mars 2024, 176 pages, 17 €.

 

 

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