Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Solitude d'Israël, par Bernard-Henri Lévy

17 Avril 2024 | 96 vue(s)
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Actualité

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Israël

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Un ouvrage sympathique et émouvant à découvrir.

Une grande passion pour Israël et pour le peuple juif.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

Portrait de Sophie Taïeb
Incendie du tombeau de Joseph
|
16 Octobre 2015
Catégorie : Israël

Détruire la cité ancienne de Palmyre et faire brûler le tombeau de Joseph reviennent-ils vraiment au même ? Pas pour tout le monde.

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

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Opinion

Dès le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, nous avons, le 23 février dernier, proposé à nos lecteurs, une étude sur les Juifs d’Ukraine. Depuis quelques jours, le conflit semble s’étendre à deux autres pays, la Finlande et la Suède. Nous vous proposons de découvrir les communautés juives de ces deux pays. Aujourd’hui, les Juifs de Finlande.

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Solitude d'Israël, par Bernard-Henri Lévy (*)

 

Depuis le pogrom du 7 octobre 2023 et l’intervention militaire israélienne dans la bande de Gaza, on ne compte plus le nombre de prises de position : politiciens, universitaires, hommes et femmes de lettres, artistes… Chacun y est allé de son couplet, souvent de manière défavorable à l’État juif, qui, pourtant, a agi en situation de légitime défense et de volonté de protéger ses citoyens. Dans ce contexte, il est heureux que la voix d’un intellectuel de renommée mondiale et à la respectabilité incontestable, se fasse entendre.

Dans sa plaidoirie en faveur d’Israël, BHL, qui s’est rendu dans le pays dès le lendemain du drame, met en avant son expérience de témoin des conflits les plus divers qui ont, ces dernières années, secoué la planète : guerres de Gaza de 2009 et 2014, bataille de Kirkouk, Bosnie, Rwanda, bataille de Mossoul en Afghanistan, Darfour, Angola…

Sur place, il faut se rendre à l’évidence : « Jamais, depuis la Shoah par balles, l’on n’avait vu des Juifs massacrés ainsi, à bout portant, juste parce qu’ils étaient juifs ».

Dans sa monstration, BHL prend à témoin nombre d’auteurs et philosophes : Schürmann, Heidegger, Primo Levi, Élie Wiesel, Imre Kertèsz, Edgar Poe, Jacques Lacan, Maïmonide, Rachi, Emmanuel Levinas, Platon, Descartes, Aragon, Jean Genet, Romain Gary, Akiva, Proust, Kafka, Albert Cohen, Rosenzweig, Scholem, Buber…

Le Hamas, nous dit BHL, c’est Amalek, le plus ancien ennemi du peuple juif, qui revient. C’est l’exemple même du fascislamisme comme au temps des relations douteuses entre Hadj Amine El Husseini, Grand mufti de Jérusalem et Adolf Hitler. Oui, il convient de le rappeler, il y a eu un nazisme arabe. « C’est tout cela qui réduit à néant le mythe d’une Palestine innocente à laquelle l’on imposerait de réparer le crime de la Shoah ». Le rôle pervers de certains fonctionnaires de l’UNRWA est souligné. Comment ose-t-on parler d’apartheid à propos d’Israël, nous dit le docteur honoris causa de l’université de Jérusalem quand on sait que ce pays compte deux millions d’Arabes jouissant des mêmes droits économiques, sociaux et civiques que leurs concitoyens juifs. Sans oublier que certains osent traiter Israël de fait colonial. Ridicule quand on sait que la présence juive est millénaire depuis l’époque romaine. Si les Israéliens étaient des colons, où serait leur métropole d’origine ?

C’est un fait incontestable : la guerre de Gaza a engendré une vague mondiale d’antisémitisme et l’auteur nous donne des exemples terribles, en France et ailleurs.

De tous côtés, on crie en direction d’Israël : « Cessez le feu ! » ou encore : « Un État pour les Palestiniens ! ». OK, nous dit Lévy, mais chaque chose en son temps : « La justice pour les Palestiniens qui auront renoncé à la terreur et accepté Israël, oui, bien sûr. Oui, mille fois. Mais pas là. Pas comme ça. Pas comme un salaire de la peur que nous inspire le djihadisme. Et donc, précisément, pas le jour d’après ».

Les Juifs sont seuls, donc, décidemment et dramatiquement seuls. Mais, comme disait Claude Lanzmann : « Pourquoi Israël ». Eh bien, tout simplement parce que cette terre, achetée morceau par morceau au prix fort, est la patrie historique du peuple juif. Et, qu’on se le dise : « L’âme, l’esprit et le génie du judaïsme tiennent bon dans la tourmente ».

Bref, en un mot comme en cent : Israël doit gagner cette nouvelle guerre parce que c’est un devoir. Une démonstration fulgurante.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Grasset, mars 2024, 176 pages, 17 €.

 

 

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