Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Les médecins d’Auschwitz, par Bruno Halioua

07 Décembre 2022 | 342 vue(s)
Catégorie(s) :
France

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

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Les médecins d’Auschwitz, par Bruno Halioua (*)

 

Terrifiant ! Épouvantable ! La lecture de cet ouvrage de Bruno Halioua est véritablement éprouvante. On croyait tout savoir, tout avoir lu sur la Shoah et voilà que nous découvrons une autre facette de cette période maudite : l’attitude et l’action des médecins, nazis d’une part, juifs d’autre part, dans le camp de la mort. Les références très nombreuses et les notes abondantes montrent que l’auteur s’est documenté à toutes les sources pour nous livrer ce témoignage irremplaçable. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il s’est trouvé un temps où des médecins allemands, froidement et par admiration pour Hitler, ont rompu le serment d’Hippocrate. À l’été 1941, « les médecins SS dont le rôle était jusqu’alors cantonné à la surveillance sanitaire et hygiénique des installations du camp, deviennent des pivots de l’action d’extermination. Ils sont désormais chargés de sélectionner les déportés destinés à être tués et de choisir la méthode de mise à mort ». C’est le 28 juillet 1941 que tout se décide avec la commission médicale diligentée  par Himmler qui se rend à Auschwitz pour répertorier les déportés à éliminer. L’Action T4 va permettre l’exécution de quelque 80 000 handicapés et malades psychiatriques. L’euthanasie devient la norme. Tout en tentant de donner à cette infâme opération des apparences rassurantes. Mais les déportés ne sont pas dupes. Ainsi, une femme qui ne veut pas se séparer de sa fille, se met à mordre un SS et à lui griffer le visage. De rage, l’ignoble Josef Mengele qui assiste à la scène, tue froidement la femme et la fillette et crie : « Balayez-moi cette merde ! ».

Le même Mengele, connu pour ses expériences sur les jumeaux, qui, en octobre 1944, utilise une barre qui mesure la taille des enfants et envoie à la mort ceux qui ont le malheur d’être au-dessous du seuil imposé.

En mai 1943, Mengele, affecté au camp des Tsiganes où le typhus est endémique, se lance dans une folle entreprise de castrations et d’ablations d’ovaires.

Autre de type d’attitude horrible : ce médecin nazi qui ampute un déporté de ses testicules et confectionne une blague à tabac avec les organes du malheureux.

Quand le camp sera pratiquement vidé de ses occupants, le cynique Mengele aura ces mots : « C’est dommage. Ce camp des Tsiganes était bien romantique ! ».

Les sélections sont, entre autres, destinées à alléger la charge de fonctionnement du camp. Les déportés redoutent le Blocksperre, qui impose la consigne dans les blocks, préambule à la sélection éliminatoire.

On comprend dès lors que la règle du « chacun pour soi » se répande parmi les déportés. Malgré une forme de solidarité qui perdure, chacun voit midi à sa porte. « Le plus grand crime commis par les nazis envers les détenus, n’a peut-être pas été l’extermination dans les chambres à gaz, mais les efforts tentés-et souvent réussis-pour les modeler à leur image ».

Contraints de collaborer, les médecins juifs déportés, à l’instar de Robert Waitz, d’Ella Klein, de Michel Schekter  ou d’Otto Wolken, feront tout pour résister : faux diagnostics, rapports mensongers…Mais ce ne sera pas chose facile et le sentiment de culpabilité qui les habitera sera vivace. « Les médecins déportés ont été confrontés à la pire des situations : devoir participer aux meurtres d’hommes et de femmes. Un des aspects les plus abjects de la médecine pratiquée par les SS est l’implication des médecins déportés dans leurs crimes.

Un cas terrifiant est celui du docteur Jan Weiss qui participera à une injection mortelle faite à son propre père !

Une annexe très intéressante de l’ouvrage intitulée « Ce qu’ils sont devenus » permet de suivre le parcours des dignitaires nazis, des médecins et infirmiers SS et des médecins déportés après la Guerre. On reste confondu devant la clémence dont auront in fine bénéficié certains monstres. Un travail tout simplement remarquable !

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Perrin. Avril 2022. Préface de Claude Quétel. 448 pages. 24 €.

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