Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Le billet de Richard Prasquier - Les aspects nouveaux de la propagande anti-israélienne

27 Février 2024 | 236 vue(s)
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Actualité

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Israël

Par Chloé Blum

Par Chloé Blum

Dans la Vieille Ville de Jérusalem, dissimulé au milieu des pierres millénaires, se cache un trésor tout israélien : une exposition en réalité augmentée pour retourner dans le passé et découvrir le second Temple comme on ne l'a jamais vu. Ajustez vos masques, embarquement immédiat !

Il y a 70 ans, le 29 novembre 1947, était voté par l’ONU à New York, le plan de partage de la Palestine mandataire. Cette résolution numéro 181 prévoyait la création de trois entités : un État juif, un État arabe et Jérusalem placé sous contrôle international.

Alors que le Fatah et le Hamas tentent une énième poignée de main historique, la diplomatie israélienne y répond par un silence qui mérite une attention particulière.

 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Pour #Jerusalem partagez & faites entendre l’Histoire !

Itinéraire de Paris à Jérusalem est un récit de voyage de François-René de Chateaubriand publié en 1811. Il relate un voyage effectué de juillet 1806 à juin 1807.
Il est divisé en sept parties : la 5eme est  consacrée à Jérusalem

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

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Opinion

Dès le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, nous avons, le 23 février dernier, proposé à nos lecteurs, une étude sur les Juifs d’Ukraine. Depuis quelques jours, le conflit semble s’étendre à deux autres pays, la Finlande et la Suède. Nous vous proposons de découvrir les communautés juives de ces deux pays. Aujourd’hui, les Juifs de Finlande.

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Il fut un temps où d’âpres débats portaient sur une lettre : Israel devait-il se retirer « de » ou « des » territoires occupés (résolution 242 du Conseil de Sécurité) ?

Aujourd’hui, place à la simplification. Mitraillé d’images spectaculaires vite oubliés, le public en perd la trame et les grumeaux qui surnagent dans la bouillie des événements sont l’objet de reconstitutions aussi partielles que partiales. 

Dans la guerre informationnelle les « sionistes » ne font pas le poids.

Cela remonte à loin. Le 10 novembre 1975, la résolution 3379 de l’Assemblée Générale des Nations Unies assimilait le sionisme à un racisme. Grâce aux États Unis, cette résolution fut abolie en 1991 à la faveur de la décomposition du bloc communiste. Il n’est pas sûr qu’elle le serait aujourd’hui. La scandaleuse partialité de l’ONU et des individus qui ont été nommés dans ses différents organes résulte d’un rapport d’influence qui est un rapport de nombre très déséquilibré en défaveur d’Israël.

 

Aujourd’hui, dans les démocraties qui ont voté contre cette honteuse résolution, l’offensive anti-israélienne se développe de façon inquiétante. Le wokisme a substitué le victimisme au marxisme, il porte en bannière l’islamisme et prêche encore un mantra anticolonialiste vieilli et hémiplégique. Des jeunes en mal d’idéal universaliste et des politiciens en mal de clientèle sont les estafettes de ce nouveau totalitarisme qui, au-delà des Juifs, menace la liberté au nom de la liberté.

 

Le combat contre la diabolisation d’Israël ne vise pas à convaincre des convaincus, des dogmatiques et encore moins des fanatiques, mais à informer des citoyens sans préjugés, qui s’expriment peu sur les réseaux sociaux et qui comprennent que quand 1200 personnes ont été assassinées dans les conditions du 7 octobre, il est naturel de chercher à détruire une organisation qui a promis qu’elle recommencerait dès que possible. Ces citoyens, alarmés par les informations sur la guerre à Gaza, sont beaucoup plus ignorants qu’on ne l’imagine sur le conflit, bien que des sources d’information fiables soient facilement disponibles. Le temps n’est plus à l’explication historique, mais au déchiffrement de l’actualité.

 

Citons brièvement cinq thèmes.

1. L’occupation: non Gaza n’était ni occupée, ni une prison à ciel ouvert, mais une entité avec un gouvernement autonome totalitaire recevant de larges subsides financiers, utilisés pour construire une machinerie de guerre.  

2. L’idéologie: non, le Hamas ne veut pas libérer la Palestine sur la base des accords d’Oslo, mais éliminer tous les Juifs de cette terre, prélude à la réislamisation d’un Dar al-Islam dont la France n’est pas exclue.

3. Les destructions : on peut douter de la fiabilité des chiffres (exemple : l’hôpital al-Ahli), mais la guerre à Gaza entraine, comme toute guerre urbaine de nombreuses victimes civiles. Elle est aux yeux des experts d’une exceptionnelle difficulté : les immeubles protégés (hôpitaux, mosquées, écoles..) ont été systématiquement dévoyés vers des usages militaires et le réseau souterrain est tel que chaque bloc d’immeubles contient une sortie. Israël essaie de réduire les pertes, le Hamas cherche à les accroître pour mieux se victimiser. Quant à l’aide humanitaire, elle parviendrait mieux s’il n’en confisquait pas une grande partie. 

4. Le génocide : la seule partie génocidaire, c’est le Hamas qui dans sa charte, non abrogée, prône l’extermination physique des Juifs. Le CIJ n’a pas accusé Israël de génocide : c’est l’Afrique du Sud, qui l’a fait.

5. Benjamin Netanyahu : soutenir Israël, ce serait soutenir un Premier ministre insoutenable. Quoi qu’on pense de lui, c’est le peuple israélien tout entier qui mène cette guerre et le consensus au sujet de l’éradication de la capacité de nuisance du Hamas est total. 

 

Ce n’est évidemment là qu’une esquisse. D’excellentes initiatives se développent en réaction à l’avalanche de dénis et de mensonges. Un message clef : défendre Israël qui lutte contre un ennemi fanatisé ne reculant devant rien, c’est défendre notre liberté commune.

 

Richard Prasquier, Président d’honneur du Crif 

 

 

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