Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Blog du Crif - Parti pris contre Israël

27 Mai 2021 | 121 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Lors de la cérémonie nationale d'hommage commémorant le Vel d'Hiv, le Président du Crif s'est dit "choqué et révolté par les images indécentes des récalcitrant à la vaccination arborant l’étoile jaune et faisant des raccourcis honteux. C’est un outrage à la mémoire des victimes de la Shoah".

Discours de Marcel Dreyfuss,  Président d’honneur du Consistoire, représentant du Crif ARA - Dimanche 18/7/2021 au CHRD

Discours prononcé à la cérémonie du 18 juillet par M. Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, lors de la « Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites commis par l’État français de Vichy et en hommage aux Justes de France. »

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Actualité

Après notre étude sur les Juifs de Finlande, voici, comme convenu et pour coller à l’actualité qui fait que le conflit russo-ukrainien est en train de s’étendre à d’autres pays, un regard sur les Juifs de Suède.

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Antisémitisme

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Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

Il est des livres, comme une sève puissante, comme un volcan en éruption, comme le monde à portée de la main, comme la vie, qui remue de l’intérieur, qui secoue de l’intérieur et qui donne majestueusement à donner. Il est des livres que l'on veut lire et que l'on doit lire absolument.

 

Par Marc Lévy, avocat de la LICRA dans le procès de Reynald Leykens et délégué du Crif en Israel

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

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Israël

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Le 30 novembre, l’État d’Israël et les communautés juives du monde entier commémorent la Journée dédiée au souvenir de l'expulsion des Juifs des pays arabes et de l’Iran. A cette occasion, nous vous proposons la lecture de ce texte de Jean-Pierre Allali, vice-président de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries).

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

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Opinion

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L’hostilité à Israël a un spectre large.

A une extrémité, il y a des ignominies telles que « Fuck the Jews and rape the girls », ou ses variantes qui appellent à la destruction de l’Etat. A l’autre extrémité, ce sont les articles, déclarations et critiques de ceux qui disent se soucier de la sécurité d’Israël, mais dont les conseils, s’ils étaient suivis, feraient de ce pays la proie de ses ennemis. Il est contre productif et en général inexact de les qualifier d’antisionistes et encore moins d’antisémites. Pourtant, par leur nombre et leur influence ils sont les  fantassins de la délégitimation d’Israël. Vous les lisez, vous  les regardez ou  vous les entendez tous les jours. D’où vient leur préjugé anti-israélien ?

On peut en décrire deux pôles différents ; l’un serait  tiers mondiste et universaliste,  sensible aux valeurs de justice sociale et de compassion aux plus faibles. Depuis 50 ans, orienté alors en sous-main par l’Union soviétique, il a fait des Palestiniens son étendard et n’a pas trouvé parmi les nombreux peuples  victimes d’exactions, un autre plus digne de son combat. L’autre, à l’opposé, serait souverainiste et conservateur. Certains de ses représentants sont xénophobes , d’autres admirent Israël , mais  il y a aussi ceux qui dans le sillage du Général de Gaulle voient en Israël un sous-marin d’une américanisation  qu’ils détestent.

Natacha Polony a publié dans Marianne un éditorial exemplaire de ce parti pris souverainiste anti-israélien. Elle y disserte sur les analogies entre le Hamas et les sionistes religieux, suggère que les Présidents Américains sont sous l’influence de leur communauté juive, que ce sont les intégrismes d’un Etat d’Israel qui se délite qui ont poussé les habitants de Gaza à une logique suicidaire et qu’il faut regretter la période où grâce à l’Union Soviétique le mouvement palestinien était maintenu dans la modération.

Elle ne connait donc pas la charte du Hamas qui date de 1988 et promet aux Juifs leur extermination, elle ne connait de l’Autorité Palestinienne que les discours  de ses chefs en anglais et pas  en arabe.Si sensible aux tares de l’éducation nationale en France, elle ne trouve pas une phrase pour l’enseignement de la haine dans les écoles palestiniennes.  Elle glisse sur le fait qu’on ne peut croire à une paix ni avec le Hamas, ni avec une Autorité Palestinienne qui réclame une Palestine judenrein et qui salarie grassement les assassins d’Israéliens avec notre propre argent.

Son éditorial, surtout, commence par une phrase terrible et déshonorante sur les bombardements israéliens « qui ensevelissent sous leur maison des enfants palestiniens. », phrase en forme d’évidence qui se gravera automatiquement dans le cerveau du lecteur.

Israël tueur d’enfants.... Cela ne vous rappelle rien ? Les paroles de Merah après ses assassinats, les images truquées de la mort de l’enfant Al Durra, la place vide de l’enfant Jésus auprès de Arafat le jour de Noël et, au-delà, les innombrables accusations de meurtre rituel qui ont marqué l’histoire du peuple juif...

Quand on écrit une telle phrase on sait ce qu’elle va produire chez le lecteur.

Oui, des enfants de Gaza ont été tués par des tirs d’Israéliens pendant cette guerre comme au cours des précédentes, malgré les efforts de l’armée pour réduire au maximum des morts civiles, alors que le Hamas a parfois exposé ces enfants pour instrumentaliser leur mort.

Comment Mme Polony, si soucieuse de souveraineté nationale, peut-elle éluder cette évidence:  aucun état digne de ce nom ne  laisserait des roquettes tomber sur sa population sans réagir. De Gaulle, qu’elle admire, avait fait tirer sur Bizerte en 1961, quand il a cru la base française en danger, alors qu’il savait qu’il allait bientôt abandonner cette base aux Tunisiens: bilan: 4000 morts dans la population civile de Bizerte…

Israël aurait-il l’exclusivité de ne pas avoir le droit de se défendre quand il est attaqué ?

 

Richard Prasquier