Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Si c'était Jérusalem, de Michel Gad Wolkowicz et Michaël Bar Zvi

16 Mai 2018 | 281 vue(s)
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Actualité
Le 10 janvier 2023, Yonathan Arfi, Président du Crif, s'est rendu à la cérémonie en hommage aux victimes de la rafle de Libourne du 10 janvier 1944. Il a prononcé un discours dans la cour de l'école Myriam Errera, arrêtée à Libourne et déportée sans retour à Auschwitz-Birkeneau, en présence notamment de Josette Mélinon, rescapée et cousine de Myriam Errera.  
 

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

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Si c'était Jérusalem, sous la direction de Michel Gad Wolkowicz et Michaël Bar Zvi*

C’est véritablement un énorme travail qui nous est proposé dans ce volume de plus de mille pages qui reprend en titre l’intitulé d’un colloque qui s’est tenu en avril 2016 au Menahem Begin Heritage Center de Jérusalem.

Une centaine de contributeurs, d’Eliette Abecassis à Benny Ziffer en passant par Georges Bensoussan, Raphaël Draï, Frédéric Encel, Benjamin Gross, Meyer Habib, Didier Long, Richard Prasquier, Daniel Sibony, Jacques Tarnero, Philippe Val ou encore A.B. Yehoshua.

L’ouvrage s’ouvre sur un hommage à Raphaël Draï, « le mensch constantinois » et Benno Gross, grand maître de sa génération, tous deux disparus, à quelques jours d’intervalle, en juillet 2015.

En introduction, Michel Gad Wolkowicz, se référant aux propos millénaires des enfants du peuple juif, « L’an prochain à Jérusalem » et « Si je t’oublie Jérusalem », justifie le titre de l’ouvrage, venu en somme comme un conte, un reste diurne.

Président d’honneur du Crif et actuel président du Keren Hayessod, Richard Prasquier affirme son attachement indéfectible à la capitale d’Israël dans un texte intitulé : « Puis-je dire que Jérusalem vit en moi ? ». Pour Richard Prasquier, « Ce n’est que pendant qu’il y a eu une souveraineté juive que toutes les religions ont pu prier en paix à Jérusalem ». C’est pourquoi, « le mécréant que je suis me battrai pour le maintien de la souveraineté juive à Jérusalem ».

Ancien vice-président du Crif, le député Meyer Habib, dans un message, développe des arguments similaires : « C’est depuis que Jérusalem est réunifiée sous souveraineté israélienne, après avoir été moribonde pendant les siècles d’occupation ottomane, que la ville a retrouvé sa superbe, qu’elle refleurit, se développe, s’étend, qu’elle vibre » ;

Un beau corpus d’illustrations enrichit ce bel ouvrage dont on regrettera peut-être qu’il n’ait pas été proposé en deux volumes permettant ainsi une lecture plus aisée.
A découvrir.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Editions In Press. Février 2018. 1020 pages. 34 euros.

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