Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lecture de Jean-Pierre Allali - J'avais 15 ans. Le récit inspirant d’une vie après Auschwitz, de Elie Buzyn

21 Novembre 2018 | 355 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Par Chloé Blum

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Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

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Actualité

Le 30 novembre, l’État d’Israël et les communautés juives du monde entier commémorent la Journée dédiée au souvenir de l'expulsion des Juifs des pays arabes et de l’Iran. A cette occasion, nous vous proposons la lecture de ce texte de Jean-Pierre Allali, vice-président de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries).

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Martine Ouaknine est adjointe au Maire de Nice, déléguée au devoir de mémoire, à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, conseillère métropolitaine et départementale, présidente honoraire du Crif Sud-Est.

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

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Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

J'avais 15 ans. Vivre, survivre, revivre. Le récit inspirant d’une vie après Auschwitz, de Elie Buzyn*

C’est l’histoire d’une vie. Et quelle vie ! Celle d’Elie Buzyn, rescapé de l’enfer nazi et devenu, par la force d’un caractère exceptionnel, un grand médecin. Ce livre est véritablement une leçon de courage et d’espoir.

Tout commence en 1929, à Lodz, en Pologne. C’est là que naît Eliezer, au sein d’une famille peu religieuse mais fortement imprégnée de culture juive et où l’on pratiquait trois langues : le polonais, le yiddish et l’hébreu. Le père Yehoshua Guershon est un industriel du textile. La mère, Sarah, s’occupe de ses trois enfants, Avram, Tauber et Elie, le petit dernier. La famille habite dans une belle maison d’une élégante avenue de la ville.

La vie aurait pu s’écouler tranquille malgré un antisémitisme endémique. Mais c’était sans compter sur la furie meurtrière des Nazis.

Le 8 février 1940, les Juifs sont obligés de se regrouper dans un quartier misérable et insalubre, Baluty. Le 7 mars, lors d’une « action », trois jeunes Juifs sont abattus pour l’exemple. Parmi eux, le frère d’Elie, Avram, 22 ans. Il ne pourra même pas être enterré dignement.

En 1944, c’est la déportation à Auschwitz-Birkenau où les parents d’Elie seront assassinés. Lui sera sauvé en mentant sur son âge. D’une certaine manière, aussi, le tatouage qu’on va graver sur son bras va contribuer à sa survie. Elie va connaître la sinistre Marche de la Mort qui le conduira à Buchenwald et, à la libération de ce camp par les Américains, il se retrouve en France, à Ecouis puis à Paris avant de rejoindre Israël où il demeurera sept ans.

A 27 ans, après avoir passé son baccalauréat, Elie Buzyn entreprend des études de médecine. Il réussira brillamment.

L’ouvrage comporte, outre un cahier iconographique, une postface d’Etty Buzyn, épouse d’Elie et le témoignage de certains proches : le Grand rabbin Haïm Korsia, Gaël Buzyn, fils d’Elie, Roland Amiach, Jacques Wrobel et Eric Martinent.

Superbe !

Jean-Pierre Allali

(*) Editions Alisio. Avril 2018. 160 pages. 18 €.