Blog du Crif - "Petit pays" : rendez-vous en terre dissolue avec Gaël Faye

08 Avril 2019 | 122 vue(s)
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France

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

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« Il faut regarder toute la vie avec des yeux d’enfants » selon Henri Matisse. Plus qu’un proverbe, une véritable maxime qui pourrait résumer à elle seule l’œuvre magistrale de Gaël Faye. À la manière d’un artiste, le jeune auteur peint son premier roman aux couleurs chaudes, exotiques et tragique d’une Afrique en plein tourments et en plein chaos. Et pour cause, Gaël Faye nous propose une véritable fresque, ou pourrait-on dire un véritable tableau vivant d’une enfance paisible et innocente qui va basculer du jour au lendemain et d’un massacre qui reste gravé dans les mémoires de tous.

UN CRI DU CŒUR, UNE RÉVOLTE DE L’ESPRIT

En effet, Petit Pays, titre inspiré d’une chanson de l’auteur du même nom, met en scène un enfant, Gabriel vivant au Burundi avec sa sœur, son père français et sa mère rwandaise dans un paradis paisible, où ce jardin d’Eden va se transformer en enfer puisque une guerre civile va éclater avant que la famille ne vive de très près le génocide rwandais. C’est à travers des yeux d’enfants, un regard pourrait-on dire innocent que cette histoire nous ai raconté.
Comme un cri du cœur, Gaël Faye nous plonge dans l’humanisme le plus complet où s’affronte l’envie de vivre, de paix et de naïveté avec la haine et la violence.
Cette œuvre se compose ainsi de deux parties ; la première dévoile une description extrêmement précise de ce paradis, de cette Afrique pulpeuse qui regorge de magnificence où des enfants grandissent et s’épanouissent librement sans la peur du lendemain.
Si certaines critiques affirment que cette partie du roman est trop soporifique ou trop longue, bien au contraire, elle semble servir véritablement à créer un contraste, une opposition avec la tragédie qui fera suite dans la deuxième partie du roman. Presque antithétique, ces deux parties se font écho, comme un miroir où le devant merveilleux reflète la tragédie de l’arrière, créant ainsi une réelle tension.

UNE ŒUVRE POÉTIQUE ET UN HYMNE À L’AMOUR

Plus qu’une œuvre historique et romanesque, Petit Pays est une œuvre poétique, un hymne à l’amour et à l’espoir qui derrière chaque tragédie ne cesse d’exister.
Le langage de Gabriel et son regard d’enfant tout au long du roman, même devenu adulte, nous révèle une certaine sensibilité, une émotion palpable qui regorge de tendresse et de douceur, tout en dévoilant une œuvre poignante, juste et parfaitement maîtrisée. Les mots sont extrêmement bien choisis, le point de vue également ainsi que l’intensité dramatique. La fin de l’œuvre semble toute aussi déchirante.
Cette œuvre bouleverse, fait vibrer. Elle transperce et transporte non seulement le lecteur dans une histoire personnelle, mais elle fait également écho à toutes les histoires de l’Histoire. Ainsi, à tous ces massacres pour réveiller les mémoires. La force de cette œuvre réside ainsi dans le fait que ce n’est pas seulement une œuvre sur le génocide rwandais et la guerre civile au Burundi, c’est une œuvre intemporelle, intergénérationnelle et surtout tous azimuts.
La simplicité du langage et des mots révèlent ainsi la complexité d’une œuvre et d’une réflexion ainsi que le génie de l’auteur.

C’est le chef d’œuvre de l’année à ne pas rater et qui en plus d’avoir reçu le prix Goncourt des Lycéens, vient d’être primé pour le prix du roman des étudiants France Culture Télérama 2016.

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