Blog du Crif - "Petit pays" : rendez-vous en terre dissolue avec Gaël Faye

08 Avril 2019 | 122 vue(s)
Catégorie(s) :
France

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Portrait de Jean Pierre Allali
LES STADES ET LE DATA
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25 Mai 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

Portrait de Jean Pierre Allali
LECTURES
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24 Mai 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
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29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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« Il faut regarder toute la vie avec des yeux d’enfants » selon Henri Matisse. Plus qu’un proverbe, une véritable maxime qui pourrait résumer à elle seule l’œuvre magistrale de Gaël Faye. À la manière d’un artiste, le jeune auteur peint son premier roman aux couleurs chaudes, exotiques et tragique d’une Afrique en plein tourments et en plein chaos. Et pour cause, Gaël Faye nous propose une véritable fresque, ou pourrait-on dire un véritable tableau vivant d’une enfance paisible et innocente qui va basculer du jour au lendemain et d’un massacre qui reste gravé dans les mémoires de tous.

UN CRI DU CŒUR, UNE RÉVOLTE DE L’ESPRIT

En effet, Petit Pays, titre inspiré d’une chanson de l’auteur du même nom, met en scène un enfant, Gabriel vivant au Burundi avec sa sœur, son père français et sa mère rwandaise dans un paradis paisible, où ce jardin d’Eden va se transformer en enfer puisque une guerre civile va éclater avant que la famille ne vive de très près le génocide rwandais. C’est à travers des yeux d’enfants, un regard pourrait-on dire innocent que cette histoire nous ai raconté.
Comme un cri du cœur, Gaël Faye nous plonge dans l’humanisme le plus complet où s’affronte l’envie de vivre, de paix et de naïveté avec la haine et la violence.
Cette œuvre se compose ainsi de deux parties ; la première dévoile une description extrêmement précise de ce paradis, de cette Afrique pulpeuse qui regorge de magnificence où des enfants grandissent et s’épanouissent librement sans la peur du lendemain.
Si certaines critiques affirment que cette partie du roman est trop soporifique ou trop longue, bien au contraire, elle semble servir véritablement à créer un contraste, une opposition avec la tragédie qui fera suite dans la deuxième partie du roman. Presque antithétique, ces deux parties se font écho, comme un miroir où le devant merveilleux reflète la tragédie de l’arrière, créant ainsi une réelle tension.

UNE ŒUVRE POÉTIQUE ET UN HYMNE À L’AMOUR

Plus qu’une œuvre historique et romanesque, Petit Pays est une œuvre poétique, un hymne à l’amour et à l’espoir qui derrière chaque tragédie ne cesse d’exister.
Le langage de Gabriel et son regard d’enfant tout au long du roman, même devenu adulte, nous révèle une certaine sensibilité, une émotion palpable qui regorge de tendresse et de douceur, tout en dévoilant une œuvre poignante, juste et parfaitement maîtrisée. Les mots sont extrêmement bien choisis, le point de vue également ainsi que l’intensité dramatique. La fin de l’œuvre semble toute aussi déchirante.
Cette œuvre bouleverse, fait vibrer. Elle transperce et transporte non seulement le lecteur dans une histoire personnelle, mais elle fait également écho à toutes les histoires de l’Histoire. Ainsi, à tous ces massacres pour réveiller les mémoires. La force de cette œuvre réside ainsi dans le fait que ce n’est pas seulement une œuvre sur le génocide rwandais et la guerre civile au Burundi, c’est une œuvre intemporelle, intergénérationnelle et surtout tous azimuts.
La simplicité du langage et des mots révèlent ainsi la complexité d’une œuvre et d’une réflexion ainsi que le génie de l’auteur.

C’est le chef d’œuvre de l’année à ne pas rater et qui en plus d’avoir reçu le prix Goncourt des Lycéens, vient d’être primé pour le prix du roman des étudiants France Culture Télérama 2016.

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