Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - La violence qui frappe notre société

27 Novembre 2020 | 90 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous à travers ces chroniques culinaires !

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaëla ! Sur ce blog, Raphaëla vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Actualité

À l’heure de la réconciliation Jérusalem-Ankara, retour sur l’histoire des Juifs de Turquie.

Patricia Sitruk est membre du Comité directeur du Crif

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Opinion
À l'occasion de la fête juive de Hanoucca, découvrez les vœux du Président du Crif, Yonathan Arfi.
 

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

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Comment ne pas aborder une fois de plus le sujet de la violence qui frappe notre société ?

Depuis quelques années, nous sommes confrontés à un mal qui nous ronge et qui a entraîné non seulement des pertes humaines très souvent dans des conditions dramatiques mais également des traumatismes dont on ne cicatrise pas encore.

Face a cette violence, terroriste islamique ou sociétale, nous essayons de faire bloc et cherchons non seulement une réponse forte mais faisons appel à nos valeurs républicaines qui devraient être notre bouclier face à ces maux qui nous font saigner.

Nous rappelons sans cesse que nous devons faire « un » face à ceux et celles qui n’ont que la haine comme langage.

À chaque drame que nous vivons, nous sommes Charlie, Bataclan, Juifs, Nice, Samuel Paty et aussi Policiers. Je ne peux oublier les applaudissements à l’unisson saluant les forces de l’ordre après les attentats.

Je ne peux oublier combien nous nous sommes accrochés à ceux qui portaient l’uniforme en les prenant pour symboles d’une nation qui résiste. 

Au nom de ces souvenirs et de cette force dont ils sont les symboles, je ne peux me taire face à certaines « brebis galeuses » portant ce même uniforme, qui par leurs agissements salissent non seulement l’uniforme qu’ils portent, mais plus largement crachent aux visages de tous les citoyens qui ont besoin plus que jamais de croire en la force du droit et en sa capacité à les protéger. 

Je refuse de pratiquer l’amalgame et rejette le terme global de « violences policières » mais je crie haut et fort « qu’il y a trop de policiers violents » qui sont des tâches sur le drapeau tricolore.

Certains par le racisme bafouent nos valeurs.

Ce qui s’est passé le 21 novembre dans le 17e arrondissement sur la personne du producteur Michel Zecler est non seulement un scandale qui appelle à des sanctions exemplaires mais le signe qu’il faut chirurgicalement retirer cette tumeur violente et raciste qui gangrène çà et là certains corps de notre police. Les propos et les coups reçus par Michel sont des coups que chacun d’entre nous avons reçus. 

Les fausses déclarations contredites heureusement par les vidéos appellent à une réaction forte, exemplaire et à une condamnation par tous. 

Michel en a le droit, les milliers de policiers qui font leur travail avec abnégation le méritent et nous tous en avons besoin.

 

Gil Taïeb 

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