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L’islamologue de renom, Gilles Kepel est l’auteur du récent « Prophète en son pays » (Éditions de L’Observatoire). Il évoque, dans cet entretien avec Jean-Philippe Moinet, les aveuglements en série qui ont permis à l’islamisme de progresser et au djihadisme de frapper. Précisant que les autorités politiques ont pris, en 2020, une large mesure du séparatisme, il pointe les dangers du « pacte de Médine » noué par LFI et EELV. Relevant la responsabilité de Jean-Luc Mélenchon dans cette dérive, il met en alerte sur la rapidité de propagation de l’idéologie woke qui est « en train de dynamiter toute capacité critique de l’islamisme à l’Université », nous déclare-t-il.

Il y a 43 ans, le vendredi 3 octobre 1980, une bombe explose devant la synagogue Copernic. C’est le premier attentat criminel antisémite enregistré depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

L'une des sessions du Conseil des droits de l'homme se tient actuellement à Genève. Mais de quoi s'agit-il vraiment ? Lors de cette session, le Président du Crif Yonathan Arfi a pris part au débat.

À l'occasion de l'anniversaire du vote du décret d'émancipation des Juifs de 1791, s'est tenu mercredi 27 septembre, le premier colloque du Crif « Les Juifs dans la République : entre promesse universaliste et regain de l'antisémitisme » à l’Assemblée nationale.

Selon le baromètre réalisé par l’Ifop pour l’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF), neuf étudiants sur dix (91 %) disent avoir été victimes d’au moins un acte antisémite durant leur parcours étudiant.

À partir de vendredi aura lieu la fête de Souccot, également connu sous le nom de « fête des cabanes ». Cette fête, par sa dimension spirituelle mais également humaniste et politique, occupe une place significative dans le calendrier juif.

À l’occasion de sa prise de fonctions, la nouvelle Présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme à l’Assemblée nationale était l’invitée du Comité directeur du Crif.

Dans le cadre des Rencontres Méditerranéennes organisées autour de la visite du Pape François, la Fondation du Camp des Milles a reçu une cinquantaine de jeunes étudiants et professionnels de toutes confessions. Ils provenaient d'Italie, de Guinée, d'Algérie, du Maroc, de Bulgarie mais aussi du Liban, de Tunisie, de Chypre, de Croatie, d'Israël et de Bosnie-Herzégovine.

Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, senior fellow au Center for European Policy (Analysis) et Président du Centre d’étude et de réflexion pour l’action politique (CERAP). Il écrit dans de nombreux journaux en France et à l’étranger et a publié de longs articles sur son blog de politique internationale et stratégique « Tenzer Strategics ». Il est l’auteur de trois rapports officiels au Gouvernement français et de vingt-deux ouvrages, dont « Quand la France disparaît du monde » (Grasset, 2008) ; « Le monde à l’horizon 2030. La règle et le désordre » (Perrin, 2011), « La France a besoin des autres » (Plon, 2012) ainsi que, en anglais avec R. Jahanbegloo, « Resisting Despair in Confrontational Times » (Har-Anand, 2019).

« Au-delà de toute considération géopolitique, affirmons d'abord notre solidarité avec ces familles arméniennes promises aux routes de l'exode et arrachées à l'histoire et à la géographie de leurs racines. »