Ariel Amar

Président de France-Israël, Alliance Général Koenig et membre du Bureau exécutif du Crif

Le billet d’Ariel Amar, Président de France-Israël, Alliance Général Koenig

10 October 2024 | 341 vue(s)
Catégorie(s) :
France

La semaine dernière, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) proposait dans sa newsletter et sur ses réseaux sociaux un contenu qui a fait polémique.

Mon discours prononcé au dîner du Crif Grenoble-Dauphiné, le 22 octobre 2017.

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

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Actualité

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

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Le président Emmanuel Macron est-il un ami ou un allié ? Est-il avec ou contre Israël ?

 

Depuis le 7 Octobre 2023, les positions du président Emmanuel Macron sur le conflit israélo-palestinien continuent de semer la confusion. D’un côté, il exprime régulièrement sa “profonde amitié” pour Israël, insistant sur le droit à se défendre. De l’autre, il se précipite pour critiquer certaines de ses actions et appelle même, dans une incohérence flagrante, à un embargo sur les armes. Cet appel tombe particulièrement mal, à l’aube de l’anniversaire du 7 Octobre, où Israël fait face à une attaque d’une violence sans précédent. Comment interpréter ce double discours qui, au fond, envoie un message d’abandon sous couvert de soutien ?

Les gestes d’amitié sont touchants en temps de paix, ils ne suffisent pas en temps de guerre. Ce dont Israël a besoin aujourd’hui, ce n’est pas de simples mots d’encouragement ou de cérémonies commémoratives, mais d’une véritable « Alliance ». Une alliance fondée sur une compréhension profonde de la menace à laquelle Israël, mais aussi tout le monde libre, fait face. Car cette guerre n’est pas une guerre ordinaire ; c’est un affrontement existentiel entre la civilisation et la barbarie.

La civilisation, celle qui valorise la liberté, le respect de l’autre, la modernité, fait face à un ennemi qui opprime ses propres populations, utilise ses civils comme boucliers humains, et se nourrit de la peur et de l’obscurantisme. En refusant de reconnaître cette réalité, le président français envoie un signal troublant : à qui s’adresse-t-il vraiment ?

Le président français semble hésiter à critiquer directement l’Iran, préférant se concentrer sur Israël. Serait-ce un calcul diplomatique ou le reflet d’une incapacité à comprendre l’ampleur de la menace ? Une certitude demeure : cette guerre dépasse les frontières du Moyen-Orient. C’est un combat mondial contre le terrorisme, contre ceux qui nient les valeurs démocratiques que la France elle-même prétend défendre.

Il est injuste et malhonnête de placer la responsabilité de la violence actuelle sur Israël, qui ne fait que lutter pour sa survie et réagir à des attaques massives, incessantes et grandissantes. Proposer un embargo à un moment aussi critique n’est rien de moins qu’une trahison, surtout lorsqu’on sait que les véritables instigateurs de cette guerre – le Hamas, le Hezbollah et l’Iran – sont étrangement épargnés par ces mêmes critiques. La question se pose alors : pourquoi cette réticence à mettre la pression sur l’Iran, qui finance ouvertement le terrorisme ? Est-ce de la faiblesse ? De la peur ? Ou, encore une fois, l’espoir illusoire de calmer nos banlieues abandonnées, qui deviennent des zones de non-droit ? Quid des 200 000 français vivant en Israël et des 500 000 français juifs déjà très inquiets, face à la montée de l’antisémitisme en France ? Leur président est-il encore de leur côté ?

Si tout ceci était avéré, ce serait une caution donnée aux barbares qui rappellerait le lâche abandon du Liban, juste après les attentats du Drakkar et de l’ambassade des États-Unis, en 1983.

Israël n’a pas le choix de cette lâcheté ; c’est peut-être une explication à son courage.

Le devoir de la France est, aujourd’hui, plus que jamais, de se tenir aux côtés de ses alliés, dans une solidarité de destin, qui devrait pourtant sembler tellement évidente.

Golda Meir a laissé au monde deux phrases qui disent ce que nous vivons tous ensemble :
« Je préfère vos condamnations à vos condoléances », car Israël est aujourd’hui en danger de mort.

Et, « Nous pourrons envisager la paix avec eux, lorsqu’ils aimeront plus leurs enfants qu’ils ne nous haïssent. »

 

Ariel Amar, Président de France-Israël, Alliance Général Koenig, membre du Bureau exécutif du Crif

 

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