Blog du Crif - Yom HaShoah, journée de compréhension

28 April 2022 | 76 vue(s)
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France

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

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Actualité
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Blog du Crif - Hors Normes
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18 October 2019
Catégorie : Actualité

Dans le cadre du match de foot qui doit opposer le RC Strasbourg au Maccabi Haïfa FC, le Préfet de la Région Grand-Est a publié ce matin un arrêté inquiétant et profondément dérangeant. Je me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Intérieur, et avec le Directeur de Cabinet du Préfet du Bas-Rhin. Un nouvel arrêté devrait être publié, supprimant notamment l'interdiction des drapeaux nationaux et des signes de soutien aux deux équipes.

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Dans cette éditorial, je m'exprime sur la décision du parquet de Paris de s'opposer à l'incarcération d'Alain Soral. Une décision que je juge inacceptable.

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

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Il faisait encore jour lorsque je suis arrivé au Mémorial de La Shoah hier. L’intense soleil printanier était en train de se coucher. La lumière a peu à peu laissé place à l’obscurité pour une longue nuit de commémoration.

En effet, des noms, les noms des juifs déportés depuis la France vont être lus, en continu, pendant 24 heures.

Paradoxalement, ces moments-là, bien qu’ils soient sombres, facilitent la compréhension. La pleine lumière oblige à regarder de partout. Le jour de Yom Hashoah suit une logique similaire selon moi : l’Histoire, nous la connaissons, mais elle se raconte différemment à chaque fois, à travers des témoignages de destins uniques.

Témoigner

Les nombreux témoignages sur la Shoah sont des facteurs de compréhension historique. Ils nous renseignent sur cet événement majeur.

Hier soir, lors d’une conférence proposée au Mémorial de la Shoah, en partenariat avec EEIF, en marge de la lecture des noms, Rachel Jedinak a témoigné.

Son intervention passionnante et impressionnante a été suivie par la projection du documentaire de Laurent Joly (historien) et David Korn-Brzoza (réalisateur). Ce documentaire cherchait à transmettre les diverses formes d’humanité liées à la Shoah.

 

Transmettre et entretenir le souvenir

La multitude des témoignages sur la Shoah forgent des compréhensions singulières.

Rachel Jedinak a rappelé son implication pour la pose de plaques commémoratives dans les écoles, afin d’honorer la mémoire des élèves déportés. Cela m’a rappelé une cérémonie de pose de plaque qui avait eu lieu dans mon école élémentaire, en octobre 2006. A cette époque, et pour la première fois, je m’étais senti acteur de la transmission.

Cette cérémonie avait fait évoluer ma perception et, donc, ce que je transmettrai à mon tour.

Chaque année, Yom HaShoah me montre à quel point ma compréhension et ma perception sont vivantes et évolutives.

Cette journée du souvenir me rappelle aussi, parfois douloureusement, que cette partie de l’Histoire me concerne personnellement, qu'elle fait aussi partie de notre histoire commune, et qu’elle peut être la clé d’une compréhension de problématiques contemporaines.

Elie-Ruben Boccara