Blog du Crif - Yom HaShoah, journée de compréhension

28 April 2022 | 76 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Un livre de Victoria Klem

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

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Opinion
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Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 October 2018
Catégorie : France, Opinion

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Il faisait encore jour lorsque je suis arrivé au Mémorial de La Shoah hier. L’intense soleil printanier était en train de se coucher. La lumière a peu à peu laissé place à l’obscurité pour une longue nuit de commémoration.

En effet, des noms, les noms des juifs déportés depuis la France vont être lus, en continu, pendant 24 heures.

Paradoxalement, ces moments-là, bien qu’ils soient sombres, facilitent la compréhension. La pleine lumière oblige à regarder de partout. Le jour de Yom Hashoah suit une logique similaire selon moi : l’Histoire, nous la connaissons, mais elle se raconte différemment à chaque fois, à travers des témoignages de destins uniques.

Témoigner

Les nombreux témoignages sur la Shoah sont des facteurs de compréhension historique. Ils nous renseignent sur cet événement majeur.

Hier soir, lors d’une conférence proposée au Mémorial de la Shoah, en partenariat avec EEIF, en marge de la lecture des noms, Rachel Jedinak a témoigné.

Son intervention passionnante et impressionnante a été suivie par la projection du documentaire de Laurent Joly (historien) et David Korn-Brzoza (réalisateur). Ce documentaire cherchait à transmettre les diverses formes d’humanité liées à la Shoah.

 

Transmettre et entretenir le souvenir

La multitude des témoignages sur la Shoah forgent des compréhensions singulières.

Rachel Jedinak a rappelé son implication pour la pose de plaques commémoratives dans les écoles, afin d’honorer la mémoire des élèves déportés. Cela m’a rappelé une cérémonie de pose de plaque qui avait eu lieu dans mon école élémentaire, en octobre 2006. A cette époque, et pour la première fois, je m’étais senti acteur de la transmission.

Cette cérémonie avait fait évoluer ma perception et, donc, ce que je transmettrai à mon tour.

Chaque année, Yom HaShoah me montre à quel point ma compréhension et ma perception sont vivantes et évolutives.

Cette journée du souvenir me rappelle aussi, parfois douloureusement, que cette partie de l’Histoire me concerne personnellement, qu'elle fait aussi partie de notre histoire commune, et qu’elle peut être la clé d’une compréhension de problématiques contemporaines.

Elie-Ruben Boccara