Lundi 10 juin 2024, les Amis du Crif auront le plaisir de recevoir Bernard-Henri Lévy pour une conférence.
Yonathan Arfi, Président du Crif et Robert Ejnes, Directeur exécutif du Crif, ont rencontré Laurent Solly, vice-Président Europe du Sud du groupe Meta et ses équipes. Cette rencontre a été l'occasion d'échanger sur les engagements du groupe Meta en matière de lutte contre l'antisémitisme et les haines en ligne.
Depuis hier soir, lundi 13 mai, les Israéliens célèbrent Yom Haatsmaout, la fête nationale du pays, correspondant à la déclaration d'indépendance de 1948. « Aujourd'hui comme hier, tenons nous aux côtés d'Israël. »
La Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation a été instituée afin de rappeler à tous le drame historique exceptionnel que fut la déportation durant la deuxième guerre mondiale. Cette cérémonie est un hommage à tous les déportés, résistants, juifs, tsiganes, homosexuels, démocrates de toutes opinions ou origines, tous victimes du nazisme, du vichysme et de ses autres complices en Europe. Le site-mémorial du Camp des Milles a célébré la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation le 28 avril 2024.
Le politologue et essayiste Dominique Reynié, Directeur de la Fondapol (Fondation pour l’innovation politique) met en alerte dans notre entretien sur les dangers inhérents au développement des radicalités : « elles n’étaient pas sorties de l’histoire mais de notre champ de vision, l’antisémitisme en est l’expression la plus tenace et la plus brutale ». Analysant avec précision les contours et nocivités des radicalités contemporaines, il souligne l’impact du « nouvel espace public numérique », « producteur de polarisation et de radicalisation d’une partie significative des individus connectés », « ce monde est porteur de risques inédits », insiste-t-il : « la modération cède devant l’extrémisme ».
Répondant aux questions de Jean-Philippe Moinet, le politologue estime que nous assistons à « un changement d’époque » qui « nous fait passer d’une relative civilité régulatrice à une incivilité tendancielle et menaçante ». Il confie son effroi : « Je pense aux survivants de la Shoah, contraints d’être à nouveau les témoins d’un retour qu’ils ont tout fait pour rendre impossible », le 7 octobre s’étant « presque aussitôt retourné en une nouvelle raison de détester les Juifs ».