Yair Dalal déambule dans l'exposition «Les Violons de l'espoir», à l'Ancien Pénitencier. Il arrive tout droit d'Israël et s'est précipité pour voir comment les violons de son ami Amnon Wettstein étaient présentés à Sion. Quoique «précipiter» n'est peut-être pas le bon terme avec Yair Dalal. Vêtu d'une simple tunique blanche, le musicien ressemble plus à un druide new age qu'à un rocker surexcité. Et pourtant, c'est bien cela qu'il serait, devant les violons de son ami Amnon: «Very excited».
Et si la décennie des années 2010 était celle de la paix au Proche-Orient ? L'espoir renaît avec l'invitation faite aux Israéliens et aux Palestiniens de se retrouver le 2 septembre aux États-Unis pour des négociations directes.
Le 1er Septembre, la Turquie prendra la présidence tournante du Conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU). [1] Les liens turcs avec le régime iranien se sont approfondis ces derniers mois. Le Financial Times en Grande-Bretagne a cité un haut fonctionnaire de la Maison Blanche disant que Barack Obama a personnellement averti le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, que si la Turquie ne change pas sa politique envers l'Iran, Israël et l'Arménie, il ne recevra pas d'armes supplémentaires des États-Unis. Selon le Financial Times, la question de confiance a été soulevée en raison du vote de la Turquie contre la résolution de l'ONU sur l'Iran et aussi à la puissante rhétorique anti-Israël suite à l’incident de la flottille du mois de mai dernier. [2] Toutefois, la Maison-Blanche nie avoir donné à la Turquie un ultimatum concernant l'Iran et Israël, en disant qu’ils ne savent pas d’où proviennent les informations du Financial Times. [3]
De passage à Genève, la député israélienne Einat Wilf, parlementaire élue sur la liste travailliste (Avoda), interroge les Palestiniens et lance un appel aux «vrais amis» d’Israël. Venue à Genève assister à la Conférence mondiale des présidents de parlements, cette ancienne conseillère politique du président Shimon Peres, bardée de diplômes prestigieux (Harvard, l’INSEAD à Fontainebleau, Cambridge), a servi par le passé dans les services secrets israéliens.
En guise d’hommage, nous publions à nouveau l’interview de Cyrille Fleischman réalisée le 06 mai 2009 par Haïm Musicant et la critique de son ouvrage, « Riverains rêveurs du métro Bastille » donnée, le 22 mai 2007 par Jean-Pierre Allali.
Depuis plusieurs années, Cyrille Fleischman concluait toutes ses correspondances par ces trois mots : « Vive la vie ! ».C’était devenu son slogan, son leitmotiv, l’expression de sa volonté de se battre contre la maladie qui le rongeait et qui a eu raison de lui le 15 juillet.