Je dédie mes paroles à ceux qui, vivants ou disparus, Henry Bulawko, Zaman Brajer et tant d'autres, ont répondu à la terrible obstination des nazis d'effacer toute trace de leurs crimes, ont répondu au silence prévalant sur le sort des Juifs dès la fin de la 2ème guerre mondiale, en consacrant une grande partie de leur vie à témoigner de l'enfer qu'ils avaient vécu, à oeuvrer pour que l'histoire de la Shoah fut connue et transmise.