Editoriaux du président

Editorial du président
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Publié le 15 Février 2013

Tags antiarabes

 

Dans le flot des informations qui parviennent quotidiennement faut-il donner une place particulière à ces inscriptions antiarabes taguées sur un cimetière musulman de Jérusalem avec cette formule menaçante du "prix à payer"?

 

Ne pourrait-on pas tous les jours, écrire un éditorial de protestation contre les attaques violemment antisémites retrouvées dans les médias du monde arabe et portées à notre attention par des organisations telles que Memri ou PMW?

Editorial du président
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Publié le 12 Février 2013

Démission de Benoit XVI

 

On ne peut qu’éprouver du respect devant la décision du Pape Benoit XVI de démissionner dans une quinzaine de jours en raison de la perception qu’il a de son affaiblissement physique. L’annonce effectuée au cours d’un consistoire de cardinaux destiné à la canonisation de trois martyrs d’Otrante (à la suite de la prise de la ville par les troupes ottomanes) a stupéfait le monde. Les réactions étaient uniformément positives et le communiqué du Crif a souligné le rôle considérable que Benoit XVI avait joué dans la pérennisation du dialogue judéo-catholique. Seul, le cardinal Dziwisz de Cracovie, le plus proche collaborateur de Jean Paul II, a émis une forte réserve : « On ne descend pas de la croix ». Benoit XVI, qui a aussi accompagné Jean Paul II au long de son pontificat a réfléchi sur les dernières années de celui-ci marquées par une très grave maladie de Parkinson et en a tiré des conclusions différentes de celles de son prestigieux prédécesseur.

Editorial du président
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Publié le 11 Février 2013

Délégations américaines en France

L'album photos de cette visite, signé Erez Lichtfeld, est téléchargeable en fichier PDF ci-contre.

 

Le CRIF a rencontré la semaine dernière une délégation de l’American Jewish Committee (AJC), conduite par son Président Robert Erman et son Directeur Exécutif, David Harris. L’AJC, dont la déléguée en France est Simone Rodan Benzaquen (voir son article dans le Huffington Post sur le Hezbollah repris dans la Newsletter du CRIF d’aujourd’hui) est une organisation avec laquelle nous avons des contacts anciens et très étroits et qui a une connaissance particulièrement aiguë des affaires internationales. La délégation, après avoir rencontré de nombreuses personnalités politiques du plus haut niveau, dont le Premier Ministre, le Ministre de l’Intérieur, ainsi que Nicolas Sarkozy, a participé au diner organisé à Drancy par l’imam Chalghoumi en présence M. Manuel Valls.

Editorial du président
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Publié le 6 Février 2013

C'est en hiver qu'il faut venir

 

La neige couvre massivement Cracovie ce matin; la ville déjà superbe en temps habituel ressemble à une station de sports d'hiver au lourd manteau blanc où la brume ferait obstacle à une descente dans la poudreuse. Hier matin, sur la même route il n'y avait pas une trace de blanc. Il a suffi que la neige tombe ce matin entre 5 et 7h pour transformer le paysage, changer de saison et changer de monde. Ce ne sont pas des vacances. J'accompagnais hier le groupe de 25 évêques français et trois évêques espagnols qui, sous la direction du cardinal André Vingt Trois, venait à Auschwitz  Birkenau pour apprendre et essayer de comprendre. 

Editorial du président
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Publié le 5 Février 2013

Commémoration à Drancy

Certaines cérémonies ne sont pas seulement des injections d’un optimisme fugace : elles changent la trame des avenirs possibles. Hassen Chalghoumi a réussi son pari. Ceux qui décrivaient cet homme comme isolé, voire comme une pure création médiatique, en sont pour leurs frais. Ce sont des dizaines d’imams qui l’ont accompagné au camp de Drancy et qui ont appris au Mémorial de Drancy ce que fut la déportation des Juifs de France. 

Editorial du président
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Publié le 1 Février 2013

Ligne rouge

 

En tant que Président du CRIF, je suis habitué aux critiques et même aux insultes. Les premières permettent souvent de réfléchir, les secondes salissent leur auteur et non leur destinataire. C’est pourquoi je n’y réagis presque jamais, en harmonie avec l’avis du Bureau Exécutif du CRIF dans son ensemble. Il y a cependant des limites. Je n’accepte pas les menaces, je n’accepte pas les calomnies sur mon entourage, je n’accepte pas les insultes à mon honneur. 

Editorial du président
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Publié le 30 Janvier 2013

Commémoration de la Shoah : une problématique nouvelle ?

Lundi 28 janvier 2013 a eu lieu à l’UNESCO, comme dans bien d’autres endroits du monde, une cérémonie en commémoration de la Journée internationale des victimes de la Shoah (International Holocaust Remembrance Day, nous gardons l’usage français de « Shoah » au lieu de « Holocauste »). Cette année, le thème mis en exergue était le sauvetage.

Editorial du président
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Publié le 23 Janvier 2013

Elections israéliennes. Une nouvelle donne ?

 

Les résultats définitifs du scrutin seront présentés officiellement la semaine prochaine, mais ils ne modifieront les chiffres actuels qu’à la marge. Nous avons entendu bien des commentaires sur la dérive à droite – ou plutôt à l’extrême-droite – de l’électorat israélien… De fait si on ajoute le nombre de députés de l’ensemble Likoud, Israel Beitenou, Ha Bayit Hayehoudi),on voit que de 2009 et 2013 il y a plutôt une légère diminution (31+11 contre 42+3). Bien entendu, il faut tenir compte de la droitisation des élections primaires à l’intérieur du Likoud qui ont fait disparaitre une grande partie de l’aile « modérée » du parti (Meridor, Begin parmi eux…) de la liste des élus potentiels. Mais les faits sont là : une fois de plus les instituts de sondage font partie des grands vaincus des élections législatives israélienne.

Editorial du président
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Publié le 16 Janvier 2013

La Convention nationale du CRIF

Malgré des conditions locales difficiles (la grande manifestation contre le « mariage pour tous » longeait l’immeuble), la Convention nationale du CRIF qui s’est tenue au Cap 15 le dimanche 13 janvier à Paris a été un grand succès de l’avis de tous ceux qui y ont participé. Les salles souvent pleines et en particulier archicombles lors de l’éblouissant échange entre le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim et le philosophe Alain Finkielkraut témoignent du caractère désormais installé de cette journée qui fut, non pas la seconde, mais bien la troisième Convention du CRIF, car la première avait été instituée par mon prédécesseur Roger Cukierman au cours de son mandat. 

Editorial du président
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Publié le 9 Janvier 2013

Menaces antisémites ou antisé….mythes ?

Editorial publié dans le n°1239 d'Actualité Juive du 10 janvier 2012

 

Le 13 janvier 2013 aura lieu la Deuxième Convention Nationale du CRIF. La précédente avait pour titre « Demain, les Juifs de France… ». Le nouvel intitulé indique que l’état d’esprit actuel est à l’inquiétude.

 

Évidemment, il y a eu les assassinats de Toulouse. Ils ont bouleversé l’opinion publique à tel point que, derrière l’élection présidentielle et la crise économique, ils furent les nouvelles les plus marquantes de l’année 2012. Pas seulement en France. Dans tous les nombreux pays où j’ai voyagé, la communauté juive locale a été traumatisée par ce qui s’était passé dans l’École Ozar Hathora le 19 mars 2012. Au point d’en tirer des pronostics sombres pour le judaïsme français, considéré pourtant comme particulièrement vivace et actif.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Sept Regards croisés sur une tragédie et une honte : une personne sur six dans le monde souffre de la faim !

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16 Juillet 2009
Avec les réponses de Pierre Shapira, Jean-Philippe Moinet, Gaston Kelman, Arié Bensemhoun, Raphaël Draï, Dinah Azoulay, Laurent Duguet.

Frédéric Encel, maître de conférences à Sciences-Po Paris : «Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais en Iran à l'affrontement…»

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26 Juin 2009
Question : Dans la crise iranienne, qu’est-ce qui sépare Moussavi et Ahmadinejad ?

Réponse : la forme seulement. Les deux hommes sont des apparatchiks de la république islamique, Moussavi l'étant même plus et depuis plus longtemps ! Mais, parfois un changement de forme implique - ou laisse permettre du moins - un changement de fond. Qu’on se souvienne, toute proposition gardée et en dépit d'un contexte fort différent, d'un Gorbatchev en Union soviétique.

Question : Mohammed Khatami a bénéficié de l’appui d’Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, lui-même ancien président de la république (1989-1997). Il semble aujourd'hui être une cible pour l'actuel régime. Pourquoi?

Réponse : Parce que c'est un pragmatique. Rafsandjani est prêt à discuter avec les Russes et les occidentaux, car il comprend les rapports de force, et il sait qu'il vaut mieux obtenir des avantages technologiques (nucléaire civil), diplomatiques (rôle au détroit d’Ormuz, en Afghanistan…) et économiques (fin des sanctions) considérables et renoncer à une course au nucléaire militaire qui risque d'apporter ni l'un ni l'autre en cas de guerre.

Question : L’affrontement Moussavi-Ahmadinejad a débouché sur une lutte entre le guide, Ali Khamenei et la seule personnalité susceptible, au sein des institutions, de s’élever contre lui, l’ayatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani. Quelle est la position d'Ali Khamenei ?

Réponse : En fait, la position qu'il n'a jamais quittée : celle du plus rigoriste et fanatique gardien du temple et du dogme. Or en principe, cette posture est discrète au sein de la république islamique. Son intervention massive et décisive dans l'arène, en l'espèce en faveur d'une gigantesque tricherie électorale, est sans précédent. En même temps, elle le décrédibilise, y comprit au sein des instances religieuses, et fait par contrecoup d'Ahmadinejad un véritable pantin.

Question : Que traduit la crise actuelle?

Réponse : Une crispation du régime. Souvent la révolution dévore ses propres enfants, en commençant par les plus modérés, ou en l'occurrence les moins fanatiques d'entre eux. Puis tombe le régime tout entier, un jour ou l'autre. Le problème pour les voisins et le monde, c'est que pendant ce temps les centrifugeuses tournent... les Etats-Unis, Israël, les états arabes sunnites, ne peuvent se permettre d'attendre la chute du régime pour agir contre la menace nucléaire, qu'Ahmadinejad brandira dans les toutes prochaines années. J’ai toujours dit qu'il fallait attendre le scrutin du 12 juin car il illustrerait la volonté du guide suprême. Hélas, elle est claire aujourd'hui. Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais à l'affrontement...

Michel Taubmann, journaliste, rédacteur en chef du Meilleur du Monde : «Nous sommes tous des démocrates iraniens !»

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26 Juin 2009
La revue Le Meilleur des mondes et la Confédération étudiante organisent le lundi 29 juin à 18 heures (mairie du 13ème arrondissement de Paris - 1, place d'Italie) un grand colloque : « Iran, le choix démocratique », avec le soutien du CRIF, parmi de nombreuses autres organisations et personnalités, et avec la présence d’Akbar Atri, leader du mouvement étudiant en 1999 et 2003, fondateur de l’organisation étudiante pour la démocratie et les droits de l’homme ; Ladan Boroumand, directrice de la Fondation pour la promotion des droits de l’homme et de la démocratie en Iran ; Chahla Chafiq, sociologue et féministe ; Chahdortt Djavan, écrivain et féministe ; Setâre Enayatzadeh, universitaire ; Prince Reza Pahlavi ; Mohsen Sazegara, fondateur des Gardiens de la Révolution, puis animateur du mouvement réformateur jusqu’en 2003 (1). Qu’attendez-vous de ce colloque ?
Réponse : Je crois qu’il est très important que pour la première fois depuis la révolution islamique, les anciens adversaires ou leurs enfants, je pense notamment à Mohsen Sazegara qui, en 1979, jeune étudiant révolutionnaire, était au côté de Khomeiny, à Neauphle-le-Château et à Reza Pahlavi, fils du Shah d’Iran, chassé du pouvoir par la Révolution islamique. Mohsen Sazegara a été l’un des fondateurs des Gardiens de la Révolution, terrible organisation politico-militaire, qui est encore aujourd’hui, l’un des derniers soutiens du régime.
Reza Pahlavi, lui, se consacre depuis trente ans, seul et sans moyen, car il est abandonné de tous, à instaurer la démocratie dans son pays. Chacun de son côté, Mohsen Sazegara et Reza Pahlavi, ont fait un bout du chemin, ont connu des remises en question et des souffrances. Mohsen Sazegara après avoir occupé de hautes fonctions dans la République Islamique est devenu un leader du mouvement réformateur. Il l’a payé de plusieurs mois de prison, et de tortures physiques et morales. Ces deux hommes se retrouvent aujourd’hui pour soutenir la révolte du peuple iranien et ils sont tous les deux à la fois pour la démocratie et la laïcité. On peut en dire autant de tous les Iraniens qui seront à la tribune. Je pense notamment aux femmes comme Chahdortt Djavan, Chahla Chafiq et Ladan Boroumand, qui, en tant que femmes, furent les premières victimes de l’obscurantisme religieux.

La situation en Iran est grave. Que traduit la crise actuelle ? Peut-on parler de situation prérévolutionnaire ?
Réponse : Cette situation n’est absolument pas surprenante pour ceux qui, comme moi, suivent les événements en Iran, depuis plusieurs années. Nous avons tous relevé un décalage croissant entre une société civile aspirant à la démocratie et l’assouplissement à la disparition des contraintes religieuses imposées par le système.
Je vous rappelle que le livre d’entretiens que j’ai publié avec Reza Pahlavi s’appelle « L’heure du choix », (Ed. Denoël, février 2009, 17 euros), ce qui signifiait clairement que pour lui, la question de la démocratie se posait à court terme pour l’Iran. Ce titre a suscité beaucoup de sarcasmes à l’époque. Il y a encore quelques semaines, des observateurs vantaient la solidité du régime iranien et louaient ses capacités à organiser des élections démocratiques. Ce qui est clair, c’est que nous sommes confrontés à deux crises. La première oppose une grande partie de la société iranienne au pouvoir en place et la deuxième est interne au pouvoir. La jonction entre une partie de l’appareil religieux, politique et militaire et les protestataires entrainera à terme une crise qui débouchera non pas sur une réforme mais sur un dépassement de la République islamique. Il est très significatif d’ailleurs de constater qu’un homme comme Moussavi, ancien Premier ministre de Khamenei et de Khomeiny (entre 1981 et 89) dans la période la plus répressive du régime se trouve aujourd’hui emporté bien loin de ses intentions initiales dans un affrontement avec le régime dont il est issu.

La jeune Neda, qui a été tuée d’une balle en pleine poitrine et dont le film de sa mort fait le tour du monde sur le web, est-elle devenue le symbole même de la résistance en Iran ?
Réponse : Les images terribles de ce carnage, de cet acharnement brutal et inhumain sur cette jeune fille symbolise la réalité de la République islamique. Dans le livre que je publie très bientôt chez Denoël (« Histoire secrète de la révolution iranienne »), avec mon ami l’intellectuel iranien Ramin Parhan, nous montrons avec des documents inédits que dès le premier jour, la révolution islamique s’est distinguée par sa brutalité, sa cruauté, et la haine de tous ceux qui était différent et notamment les femmes. Ce fut une révolution contre les femmes et il est assez malheureusement logique que cette révolution qui a commencé contre les femmes se termine par le massacre d’une jeune femme sans défense. Toutefois, le symbole de la nouvelle révolution démocratique dont nous voyons les prémices actuellement, ce sont ces beaux visages de femmes iraniennes, qui enlèvent leur voile et droit dans les yeux défient les Ayatollahs obscurantistes et leurs miliciens barbares. Ce sont ces visages de femmes dévoilées iraniennes qui sont aujourd’hui non seulement l’espoir de l’Iran mais l’espoir de toux ceux qui pensent -à l’encontre des partisans de la guerre des civilisations- que les valeurs de la déclaration de 1948 des Droits de l’Homme, que l’égalité des hommes et des femmes, que la séparation du politique et du religieux, ne sont pas les produits de l’impérialisme occidental, mais sont les valeurs de l’Humanité toute entière.

Propos recueillis par Marc Knobel

Photo (Michel Taubmann) : D.R.

Note :
1) Pour des raisons de place et de sécurité: Inscription obligatoire à cette adresse email avant le 26 juin: m.taubmann@free.fr

Michel Taubmann est également l’auteur de « La bombe et le Coran, une bibliographie de Mahmoud Ahmadinejad », Ed. du moment, 2008, 19 euros 95.

Elie Korchia, Président du Conseil des Communautés Juives des Hauts de Seine, délégué du CRIF pour le 92 : Tous pour Shalit !

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22 Juin 2009
Question : Il y a trois ans de cela, le jeune franco-israélien était kidnappé dans la bande de Gaza. Depuis, il est depuis sans que l’on sache ce qu’il est devenu. Que vous inspire ce fait tragique ? Et, pourquoi vous mobilisez-vous pour sa libération ?
Réponse : le sort d’un otage ne saurait laisser indifférent. Guilad Shalit est depuis plus de 1000 jours dans des conditions que l’on peut imaginer, particulièrement difficiles. Bien évidemment, la communauté juive dans son ensemble est attentive et inquiète du sort de ce franco-israélien. Il m’apparaît important, alors que nous dépassons la troisième année de sa détention (jeudi 25 juin 2006), que des villes du département des Hauts-de-Seine puissent se mobiliser, dans un même élan solidaire pour la libération de cet otage, et dans le prolongement du discours et des annonces précédemment faites par le Président de la république.

Question : Estimez-vous que votre département saura se mobiliser pour le jeune Guilad ?
Réponse : Je vous rappelle que j’ai sollicité un certain nombre d’élus sur cette question dès après mon élection dans les communautés juives des Hauts-de-Seine (15 mars 2009). J’ai eu le plaisir de recevoir un écho très positif quant à cette démarche et je me suis rendu compte que le département des Hauts-de-Seine pouvait à nouveau jouer un rôle moteur, pour ne pas dire pilote, dans un engagement pour la libération de Guilad Shalit. C’est ainsi qu’à l’occasion de la grande soirée de gala qui a réuni toutes les communautés juives des Hauts-de-Seine -le 17 juin 2009, au Haras de Jardy (Marne la coquette)- que j’ai annoncé que sept villes du département ont accepté d’apposer ce jeudi 25 juin 2009, le portrait de Guilad dans leur mairie. J’en profite aussi pour remercier de son soutien l’association « Soutien Français à Guilad Shalit, qui nous a aidé à délivrer les portraits de Guilad dans les différentes mairies et, plus largement, tous ceux qui dans le milieu associatif, politique ou communautaire sont engagés dans ce combat.

Question : Pourriez-vous nous dire quelles sont les villes du département qui vous suivent à l’heure actuelle dans cette démarche citoyenne ?
Réponse : En quelques jours, dans la préparation de la journée, certaines villes se sont mobilisées rapidement : Boulogne Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Medon, La Garenne Colombes, Puteaux, Neuilly sur Seine, Suresnes.

Question : Pourriez-vous me donner un exemple plus particulier ?
Réponse : Oui, tout à fait. Si l’engagement des différentes villes est d’apposer le portrait de Guilad dans la journée du jeudi 25 juin, je tiens à remarquer que ce même jour, à la mairie d’Issy-les-Moulineaux, André Santini, maire de la ville, organisera une cérémonie conséquente autour de cet événement, et en présence de nombreux élus.

Question : D’autres villes du département se joindront-elles prochainement à cette initiative ?
Réponse : J’espère vivement que ce projet -qui devient réalité- pourra être partagé prochainement dans d’autres villes car le soutien exprimé pour la libération d’un otage dépasse largement tous les clivages politiques ou partisans.

Question : Souhaitez-vous que cette action suscite un engouement dans d’autres départements et que seriez-vous prêts à faire en ce sens ?
Réponse : Je suis à l’entière disposition de tous les responsables communautaires tant en Ile-de-France que dans les régions, pour faire en sorte que cette expérience serve de modèle et puisse être dupliquée ailleurs.

Georges Bensoussan : A quoi sert de plaider pour un enseignement qui fasse sens si on ferme les yeux sur ce qui se passe en France en 2009 ?

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19 Juin 2009
George Bensoussan est historien, responsable éditorial de la revue d’Histoire de la Shoah

André Kaspi, historien, spécialiste des Etats-Unis : Obama : ce qui va changer

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12 Juin 2009
Les faits et gestes du président Barack Obama sont scrutés partout dans le monde et les déplacements à l’étranger du nouveau président américain, suscitent énormément de commentaires et d’intérêts. Comment l’expliquez-vous ?

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