Le Président d’une organisation non membre du CRIF vient d’écrire sur son site que nous étions des Juifs de cour. Ce n’est pas la première fois qu’il exprime publiquement son animosité à notre égard dans les médias à sa disposition. Là, il a franchi une ligne rouge. Juif de cour, cela évoque Judenrat, cela évoque collaborateur. C’est le contraire de notre comportement envers les pouvoirs publics : respect oui, complaisance non, vérité toujours. Et il ne trouvera pas un exemple pour suggérer le contraire.
Peut-être l’auteur de cette formule indigne n’en connaissait-il pas les connotations. Qu’il s’en excuse sur son site et je n’en garderai pas de rancoeur. Sinon, je ne prolongerai pas la polémique, mais je l’assure de mon très solide mépris.
Richard Prasquier