Il est inutile de rappeler ce qu'est le Qatar sur le plan économique et financier, mais aussi sur le plan de l'influence politique et religieuse. Il n'a probablement pas besoin d'entrer dans la francophonie pour continuer à financer des écoles coraniques où une forme radicale d'Islam est enseignée, mais l'absence d'Israël (plusieurs centaines de milliers de francophones) de l'institution de la francophonie, à cause, entre autres, du refus d'un état, le Liban, aujourd'hui contrôlé par le Hezbollah, est probablement un des exemples les plus caricaturaux de la dérive des institutions internationales et de l'incapacité pour nos pays d'y faire valoir la plus élémentaire voix de la raison.
On a aujourd'hui abandonné tout espoir de changement et ce genre de décisions ne peut entrainer qu'un haussement d'épaules. Cela est bien triste, car le français, ils sont nombreux en Israël à continuer de l'aimer profondément, bien plus nombreux qu'au Qatar ou aux Seychelles…...
Richard Prasquier
Président du CRIF