Question : Shmuel Trigano, vous êtes professeur des Universités. Vous avez publié récemment « L’ébranlement d’Israël. Philosophie de l’histoire Juive » aux Editions du Seuil. Ce titre n’est-il pas un peu trop pessimiste, terrible en définitive. Cherchez-vous à ébranler vos lecteurs ? Et surtout de quel ébranlement s’agit-il ?
Question : Monsieur le Rabbin, vous vous trouviez dans la synagogue des Ulis ; au lendemain du Kippour 2000, lorsque la synagogue fut incendiée et victime d’un attentat. Qu’avez-vous ressenti, vous qui avez failli perdre la vie ?
Question : Votre œuvre littéraire est traversée par la centralité d’Israël, son peuple, l’histoire et sa relation avec D. Que représente à vos yeux Israël ?
Question : Les Editions de La découverte publient « La guerre israélienne de l’information. Désinformation et fausses symétries dans le conflit israélo-palestinien ». Ce petit livre est co-écrit par une photographe, Joss Dray, auteur de nombreuses expositions sur la mémoire du peuple palestinien ainsi que de chroniques sur des cités de banlieue, et par Denis Sieffert, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire Politis. Que pensez-vous de cet ouvrage ?
Question : Yigal Palmor, vous avez été Conseiller à l’information à l’ambassade d’Israël en France pendant cinq années et vous venez de quitter cet été votre poste. Vous vous retrouvez en Israël et êtes à l’heure actuelle Directeur Adjoint du Département des Organisations multilatérales européennes au Ministère des Affaires étrangères, à Jérusalem. Quel regard portez-vous sur votre pays, depuis votre retour ?