Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - L'école de l'exil, tribulations méditerranéennes par Josiane Sberro-Hania

28 Août 2024 | 80 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

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Opinion

Francis Kalifat a bien connu Robert Castel, durant les dernières années de sa vie. Ce fut une très belle rencontre, il garde en mémoire de beaux souvenirs. Francis Kalifat était présent à son enterrement. 

Pour connaître le destin du Livre noir et de ses auteurs, je vous invite à découvrir le documentaire intitulé « Vie et Destin du Livre noir. La destruction des Juifs d’URSS ». Diffusé le dimanche 13 décembre à 22h40, sur France 5. Puis en replay pendant 30 jours sur Francetv.fr

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

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L'école de l'exil, Tribulations méditerranéennes, par Josiane Sberro-Hania (*)

 

C’est l’histoire d’une vie. Celle de l’auteure qui, sans détours et sans fards, nous relate les différentes étapes de sa vie particulièrement riche en événements. Une forme de témoignage destiné aux générations futures. Afin que nul n’oublie.

Josiane Hania voit le jour à Gabès, dans le sud de la Tunisie. Sa famille a des racines tripolitaines et garde le souvenir cuisant du pogrom de Tripoli. Le grand-père est une sommité locale, un gaon, le Grand rabbin Isaac Haï Bokobza. Gabès, proche de la mer et de l’île de Djerba, Gabès où, dans un quartier dénommé Djara , vit une dynamique communauté juive. La Tunisie est alors un protectorat français « Adultes et enfants à Gabès s’emmêlent et s’entremêlent joyeusement. Tout est à tout le monde. Les enfants n’échappent pas à la règle ».

La vie juive est rythmée par le chabbat et les fêtes. Le père, Bension (Fils de Sion !), est le seul homme de sa famille qui compte six sœurs. À moins qu’on y intègre Abdallah, un jeune mendiant arabe adopté par les Hania et qui, plus tard, rejoindra le rang des fellagas. La mère, Judith, est la femme vaillante, la femme au foyer. Avant l’indépendance de la Tunisie, Gabès était une ville de garnison ayant pour mission de protéger les portes du Sahara. Diverses communautés y vivaient en bonne intelligence mais sans trop se côtoyer : les Arabes musulmans, les Juifs et les catholiques, Français, Corses, Italiens, Maltais… Après l’occupation allemande du pays qui durera six mois, les Arabes songent à l’autonomie, voire à la liberté totale. Les Juifs, eux, commencent à lorgner sur l’État juif renaissant, Israël. Les mouvements de jeunesse juifs fleurissent. Josiane, qui rejoindra bientôt l’Hachomer Hatsaïr ; la « Jeune Garde », mouvement de gauche, a une dizaine d’années quand la famille est appelée à s’installer à Sousse. La fillette découvre « La France de Sousse, la France du Sahel et son ouvre généreuse et bienfaitrice ».

20 mars 1956. Coup de tonnerre : la Tunisie de Bourguiba est indépendante. Dans un premier temps, les Juifs sont rassurés, notamment par la présence de Juifs au sein du gouvernement. Mais c’est un trompe-l’œil. Bourguiba, avec doigté et hypocrisie, finira par pousser les Juifs à quitter le pays. Josiane, elle, a pris les devants et rejoint Israël. Le kibboutz Negba, près de Gaza, avec sa vie communautaire et socialiste. Ses parents sont toujours en Tunisie, mais cela ne saurait durer car, comme le dit Josiane Sberro-Hania : « Chassés des pays arabes, Yémen, Irak, Syrie, Égypte, Maghreb et j’en passe, dépossédés de leurs biens pour la plupart, les Juifs arrivent par milliers, en situation de grande précarité matérielle et humaine ».

Son père étant gravement malade, Josiane retourne en Tunisie. Le pays, dit-elle, est méconnaissable. « De nombreux Juifs subissent agressions et violences antisémites ». C’est là qu’elle rencontrera Raoul Sberro, natif de Sousse et directeur d’école, qu’elle va épouser. Mais il faut encore partir. Et bien que, comme on l’oublie trop souvent, « les authentiques autochtones du pays, et principalement ceux du sud, sont les Juifs », le vent de l’Histoire est impitoyable. Car, hélas, la Tunisie indépendante est conquérante et castratrice ». C’est de nouveau l’exil. En France, avec une belle carrière dans l’enseignement. Et, c’est un comble, elle va « enseigner l’espoir, en France, aux enfants d’immigrés ».

L’ouvrage s’achève par des souvenirs de voyages : Galapagos, Allemagne, Autriche, Yougoslavie, Bulgarie, Grèce…

Un agréable cahier iconographique clôt ce récit alerte et sympathique. À découvrir !

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Balland, juillet 2023, 254 pages, 19 €.

 

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