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Depuis 100 jours, chaque pensée est tournée vers ces otages. Depuis 100 jours, la mobilisation continue en Israël mais aussi à l’international. Depuis 100 jours, nous nous réunissons chaque vendredi, avec la WIZO, Parvis des droits de l’Homme à Paris pour appeler à leur libération. Depuis 100 jours, les initiatives et les événements se poursuivent pour maintenir la mobilisation et alerter l’opinion publique.
Le Président du Crif, Yonathan Arfi, a rappelé dimanche 14 janvier sur X (ex-Twitter) :
« 100 jours.
100 jours que 136 otages sont retenus à Gaza.
100 jours de peur pour nos compatriotes Orion Hernandez-Radoux, Ohad Yahalomi et Ofer Kalderon.
100 jours que certains prétendent défendre la paix en défendant le Hamas.
100 jours de deuil et de larmes.
100 jours de trop. »
100 jours.
100 jours que 136 otages sont retenus à Gaza.
100 jours de peur pour nos compatriotes Orion Hernandez-Radoux, Ohad Yahalomi et Ofer Kalderon.
100 jours que certains prétendent défendre la paix en défendant le Hamas.
100 jours de deuil et de larmes.
100 jours de… pic.twitter.com/QTkMFwJx44
— Yonathan Arfi (@Yonathan_Arfi) January 13, 2024
À Tel Aviv, en Israël, sur la place des otages, plus de 120 000 personnes étaient réunies, brandissant des ballons jaunes, couleur devenue le symbole des captifs, et des photos des otages pour appeler à leur libération. Des concerts étaient organisés et une grève de 100 minutes a été lancée dimanche pour rendre hommage aux personnes retenues en otage par le Hamas à Gaza.
En Belgique, une course de 60 km à vélo, d’Anvers à Bruxelles, a eu lieu pour appeler à la libération immédiate des otages.
À New-York, devant le siège des Nations Unies, des milliers de personnes étaient réunies autour de Hila Rotem Shoshani, ex-otage. Yaïr Moses, fils de Gadi Mozes, otages du Hamas, a pris la parole pour appeler à la libération immédiate de tous les otages.
À Paris, plusieurs rassemblements ont eu lieu pour demander la libération des otages. Près de 2 000 personnes se sont réunies place de la Bastille, des cyclistes et des motards se sont rassemblés, et des centaines de personnes ont couru pour appeler à la libération des 136 otages. De nombreuses personnes et personnalités publiques et politiques étaient également réunies au Champs de Mars à Paris.
Des centaines de personnes se sont également rassemblées devant la Cour internationale de justice à La Haye aux Pays-Bas…
Le Président de la République, Emmanuel Macron, a rappelé dans une allocution combien « la Nation française était déterminée à ce que tous les otages des attaques terroristes du 7 octobre soient libérés ».
Par ailleurs, le Président de la République a reçu Gil Taieb, vice-Président du Crif pour redire son engagement pour la libération des otages.
Au micro d’Europe 1, Yonathan Arfi, Président du Crif, a rappelé, depuis Auschwitz-Birkenau où il était avec une délégation du Crif, que l’oubli était l’une des menaces qui pesait sur le destin de ces otages. « Un message qui part de France n’est jamais un message anodin […] nous disons aux familles israéliennes que nous sommes avec elles. »
Le Président du Crif a rappelé l’importance de rendre hommage aux victimes du 7 octobre afin de faire rentrer dans la mémoire nationale le fait que 41 de nos compatriotes ont été assassinés le 7 octobre.
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