Philippe Meyer

Président du B'nai B'rith France

Blog du Crif - La France s’honorerait à soutenir enfin le droit légitime d’Israël de se défendre

12 Mai 2021 | 447 vue(s)
Catégorie(s) :
France

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Actualité

Après notre étude sur les Juifs de Finlande, voici, comme convenu et pour coller à l’actualité qui fait que le conflit russo-ukrainien est en train de s’étendre à d’autres pays, un regard sur les Juifs de Suède.

Dès le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, nous avons, le 23 février dernier, proposé à nos lecteurs, une étude sur les Juifs d’Ukraine. Depuis quelques jours, le conflit semble s’étendre à deux autres pays, la Finlande et la Suède. Nous vous proposons de découvrir les communautés juives de ces deux pays. Aujourd’hui, les Juifs de Finlande.

Mardi 19 avril 2022, le Crif et le Mémorial de la Shoah ont organisé une cérémonie virtuelle pour commémorer le 79ème anniversaire du Soulèvement du ghetto de Varsovie. Un moment très émouvant lors duquel nous avons rendu hommage aux Hommes qui se sont soulevés pour leur liberté.

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Antisémitisme

Par Marc Lévy, avocat de la LICRA dans le procès de Reynald Leykens et délégué du Crif en Israel

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

« Séparation du Crif et de l’Etat » : voici la dernière nouveauté de la « cause palestinienne ». Amalgamant à tout va Israël, sa politique, les juifs, et les institutions françaises, ces pantins ont appelé à un rassemblement samedi dernier, avec des slogans antisémites et anti républicains.

Malgré la mobilisation de personnalités politiques (Nathalie Kosciuzko-Morizet, Claude Goasguen et Anne Hidalgo), associatives (le Président du Crif Francis Kalifat a notamment écrit au Préfet et au Premier Ministre), et de nombreux internautes, la Préfecture de Paris a décidé d’autoriser ce rassemblement, sous haute protection policière.

Nous nous sommes rendus sur place.

 

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Il y a 11 ans, un jeune juif du nom dIIlan Halimi, était enlevé, torturé et assassiné.

Billet d'humeur par Marc Knobel

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Israël

Le 30 novembre, l’État d’Israël et les communautés juives du monde entier commémorent la Journée dédiée au souvenir de l'expulsion des Juifs des pays arabes et de l’Iran. A cette occasion, nous vous proposons la lecture de ce texte de Jean-Pierre Allali, vice-président de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries).

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

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Opinion

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Toutes les lignes rouges sont franchies. Jérusalem bombardée. Tel Aviv et les principales villes côtières et du centre d’Israël bombardées. Des centaines de roquettes tirées aveuglement depuis Gaza par les terroristes islamistes du Hamas à travers tout le pays pour tuer des civils israéliens. Des victimes. Des blessés. Des dizaines de milliers d’habitants réfugiés dans des abris. En quelques heures, Israël a vécu un cauchemar. Et quel aurait le bilan de ces attaques meurtrières sans la protection du Dôme de fer ? On tremble à l’idée même d’y penser.

Aucun pays souverain, aucune démocratie n’accepterait cela. Israël a légitimement le droit de se défendre. Gaza n’est plus en proie à un conflit territorial depuis des années. Le Hamas, armé par l’Iran, a comme seul objectif de détruire Israël. La lutte d’influence que mène l’organisation terroriste contre une Autorité palestinienne corrompue, dépassée par la rue et qui s’accroche au pouvoir depuis plus de quinze sans élection fait le reste. Israël se défendra, Israël vaincra les terroristes. La démocratie et la liberté l’emporteront toujours sur la barbarie et la tyrannie. Mais à quel prix ?

Face à Israël bombardé, en France on se tait, ou pire.

Il y a ces voix qu’on n’entend pas, trop nombreuses parmi les responsables politiques démocrates, au lieu de condamner le terrorisme palestinien qui tue à Jérusalem ou à Tel Aviv et de soutenir la légitime défense d’Israël sous les bombes. Quand le courage et la dignité laissent la place à la lâcheté et au calcul, on ferme les yeux, au risque de se rendre complice du pire. Certains, encore trop rares, sauvent aujourd’hui l’honneur de leur écharpe tricolore en portant haut ces valeurs oubliées par tant d’autres. Il faut les saluer et souhaiter que leurs rangs grossissent.

Il y a cette diplomatie pro-arabe engoncée dans ses vieux habits usés qui continue, quoi qu’il en coûte, à réclamer à Israël cette indécente « réponse proportionnée ». Mais si elle devait réellement être « proportionnée » à cette barbarie, la réplique de Tsahal serait d’une toute autre ampleur.

Il y a ces médias qui falsifient la vérité et désinforment à longueur de titres, de commentaires et de colonnes, remplaçant la justesse du journaliste par l’aveuglement du militant. Avec à la clé un conditionnement de certains, dans certains quartiers, aux conséquences que l’on connait.

Et il y a cette extrême-gauche rouge, brune et verte, qui peine à masquer sa joie à la vue de civils israéliens courant s’abriter sous les bombes, qui voient dans ces attaques contre Israël une occasion pour déverser avec encore plus de haine leur antisionisme compulsif et qui, pendant que les bombes tombent sur Tel Aviv, manifesteront leur soutien aux palestiniens. Rien d’étonnant à ce que ce soient les mêmes qui votent contre l’adoption de la définition IHRA de l’antisémitisme. Il y a au-moins une logique dans leur croisade antisioniste assumée, antisémite à peine masquée. Les Juifs assassinés en France ces dernières années l’ont tous été au nom de la haine d’Israël. En jetant de l’huile sur le feu, ces pyromanes endossent une très lourde responsabilité pour l’avenir.

Israël se bat au quotidien contre l’islamisme destructeur et constitue un rempart pour les démocraties du monde face à ce mal qui se repend. La France s’honorerait à le soutenir. Dans ce combat commun dont dépend notre avenir, il n’est pas trop tard pour être au rendez-vous de l’histoire.

Philippe Meyer, Président du B’nai B’rith France