Philippe Meyer

Président du B'nai B'rith France

Blog du Crif - La France s’honorerait à soutenir enfin le droit légitime d’Israël de se défendre

12 Mai 2021 | 446 vue(s)
Catégorie(s) :
France

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Actualité

À l’heure de la réconciliation Jérusalem-Ankara, retour sur l’histoire des Juifs de Turquie.

Patricia Sitruk est membre du Comité directeur du Crif

Les Occidentaux restent prudents quant à la désescalade russe.

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Antisémitisme

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

Il est des livres, comme une sève puissante, comme un volcan en éruption, comme le monde à portée de la main, comme la vie, qui remue de l’intérieur, qui secoue de l’intérieur et qui donne majestueusement à donner. Il est des livres que l'on veut lire et que l'on doit lire absolument.

 

Par Marc Lévy, avocat de la LICRA dans le procès de Reynald Leykens et délégué du Crif en Israel

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

« Séparation du Crif et de l’Etat » : voici la dernière nouveauté de la « cause palestinienne ». Amalgamant à tout va Israël, sa politique, les juifs, et les institutions françaises, ces pantins ont appelé à un rassemblement samedi dernier, avec des slogans antisémites et anti républicains.

Malgré la mobilisation de personnalités politiques (Nathalie Kosciuzko-Morizet, Claude Goasguen et Anne Hidalgo), associatives (le Président du Crif Francis Kalifat a notamment écrit au Préfet et au Premier Ministre), et de nombreux internautes, la Préfecture de Paris a décidé d’autoriser ce rassemblement, sous haute protection policière.

Nous nous sommes rendus sur place.

 

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

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Israël

Dans le cadre du match de foot qui doit opposer le RC Strasbourg au Maccabi Haïfa FC, le Préfet de la Région Grand-Est a publié ce matin un arrêté inquiétant et profondément dérangeant. Je me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Intérieur, et avec le Directeur de Cabinet du Préfet du Bas-Rhin. Un nouvel arrêté devrait être publié, supprimant notamment l'interdiction des drapeaux nationaux et des signes de soutien aux deux équipes.

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Opinion
À l'occasion de la fête juive de Hanoucca, découvrez les vœux du Président du Crif, Yonathan Arfi.
 

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

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Toutes les lignes rouges sont franchies. Jérusalem bombardée. Tel Aviv et les principales villes côtières et du centre d’Israël bombardées. Des centaines de roquettes tirées aveuglement depuis Gaza par les terroristes islamistes du Hamas à travers tout le pays pour tuer des civils israéliens. Des victimes. Des blessés. Des dizaines de milliers d’habitants réfugiés dans des abris. En quelques heures, Israël a vécu un cauchemar. Et quel aurait le bilan de ces attaques meurtrières sans la protection du Dôme de fer ? On tremble à l’idée même d’y penser.

Aucun pays souverain, aucune démocratie n’accepterait cela. Israël a légitimement le droit de se défendre. Gaza n’est plus en proie à un conflit territorial depuis des années. Le Hamas, armé par l’Iran, a comme seul objectif de détruire Israël. La lutte d’influence que mène l’organisation terroriste contre une Autorité palestinienne corrompue, dépassée par la rue et qui s’accroche au pouvoir depuis plus de quinze sans élection fait le reste. Israël se défendra, Israël vaincra les terroristes. La démocratie et la liberté l’emporteront toujours sur la barbarie et la tyrannie. Mais à quel prix ?

Face à Israël bombardé, en France on se tait, ou pire.

Il y a ces voix qu’on n’entend pas, trop nombreuses parmi les responsables politiques démocrates, au lieu de condamner le terrorisme palestinien qui tue à Jérusalem ou à Tel Aviv et de soutenir la légitime défense d’Israël sous les bombes. Quand le courage et la dignité laissent la place à la lâcheté et au calcul, on ferme les yeux, au risque de se rendre complice du pire. Certains, encore trop rares, sauvent aujourd’hui l’honneur de leur écharpe tricolore en portant haut ces valeurs oubliées par tant d’autres. Il faut les saluer et souhaiter que leurs rangs grossissent.

Il y a cette diplomatie pro-arabe engoncée dans ses vieux habits usés qui continue, quoi qu’il en coûte, à réclamer à Israël cette indécente « réponse proportionnée ». Mais si elle devait réellement être « proportionnée » à cette barbarie, la réplique de Tsahal serait d’une toute autre ampleur.

Il y a ces médias qui falsifient la vérité et désinforment à longueur de titres, de commentaires et de colonnes, remplaçant la justesse du journaliste par l’aveuglement du militant. Avec à la clé un conditionnement de certains, dans certains quartiers, aux conséquences que l’on connait.

Et il y a cette extrême-gauche rouge, brune et verte, qui peine à masquer sa joie à la vue de civils israéliens courant s’abriter sous les bombes, qui voient dans ces attaques contre Israël une occasion pour déverser avec encore plus de haine leur antisionisme compulsif et qui, pendant que les bombes tombent sur Tel Aviv, manifesteront leur soutien aux palestiniens. Rien d’étonnant à ce que ce soient les mêmes qui votent contre l’adoption de la définition IHRA de l’antisémitisme. Il y a au-moins une logique dans leur croisade antisioniste assumée, antisémite à peine masquée. Les Juifs assassinés en France ces dernières années l’ont tous été au nom de la haine d’Israël. En jetant de l’huile sur le feu, ces pyromanes endossent une très lourde responsabilité pour l’avenir.

Israël se bat au quotidien contre l’islamisme destructeur et constitue un rempart pour les démocraties du monde face à ce mal qui se repend. La France s’honorerait à le soutenir. Dans ce combat commun dont dépend notre avenir, il n’est pas trop tard pour être au rendez-vous de l’histoire.

Philippe Meyer, Président du B’nai B’rith France